1882-2012 : 130 ans aux côtés des sapeurs-pompiers !

A l'occasion de ses 130 années d'existence, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vous invite à (re)découvrir les concepts et moments clés qui l'ont façonnée, et font d'elle aujourd'hui encore le socle toujours plus vivant pour tous les sapeurs-pompiers. Chaque jour de la semaine, un fait marquant de son histoire vous est proposé.

mardi 1 mai 2012

[ TOUJOURS DISPONIBLES ! ]



Quels que soient l'heure ou le jour de l’année, y compris le 15 août à 15 heures, et évidemment le 1er mai, les sapeurs-pompiers ne chôment pas et sont toujours prêts à partir en intervention. 24h/24, leurs centres de traitement de l’appel veillent et sont prêts à prendre toute demande de secours et de dépêcher dans les meilleurs délais l’équipe de pompiers la plus proche avec tous les renforts, le matériel nécessaire à la bonne conduite de la mission.
Et ce, sur tout le territoire national, grâce à leurs 100 CTA équipés à la pointe du modernisme, leurs 7400 centres de secours, constituant un maillage territorial dense et planifié, et leurs 250 000 hommes et femmes qui s’organisent pour faire face à toute sollicitation. Ces hommes et ces femmes sont les vigiles de la société!                                                        

Ils le sont depuis qu’en 1790 les secours sont à la charge de la communauté communale. Depuis lors, la veille n’a jamais été interrompue quand un centre existe, à moins de circonstances très exceptionnelles où des autorités ennemies - par exemple, au moment de l’occupation - ont dissout des centres. Et encore ! Y compris dans ces circonstances les sapeurs-pompiers s’organisaient, en dehors de toute légalité, pour être prévenus et intervenir avec les moyens du bord au secours de leurs concitoyens. Pour certaines communes cela fait 220 ans que 24h/24 des pompiers sont prêts à toute sollicitation.

A présent, les modalités de l’organisation de la veille ont bien changé. Au XIXe siècle, y compris dans des communes importantes, il n’y avait que très peu d’interventions dans l’année, deux ou trois, parfois moins. C’étaient des feux. Tous les pompiers du centre de secours s’y rendaient.
En 1948 alors qu’il y avait 320 000 sapeurs-pompiers en France, les pompiers n’intervenaient que 42 000 fois sur le territoire national. En 2009 ils sont  250 000 et interviennent 4,5 millions de fois ! Même dans de petites communes rurales, la sollicitation opérationnelle est telle qu’il faut s’organiser pour continuer à assumer ce rôle de veilleur. Alors, il y a eu l’émergence des sapeurs-pompiers à titre permanent, casernés, devenus  professionnels avec des gardes qui ont évolué pour passer d’une quasi constante permanence à la fin du XIXe siècle, à des rythmes de 24 heures, ou de moins grande amplitude entrecoupées de temps de repos, aujourd’hui.
Pour le volontariat on est passé de l’alerte par clairon ou tambour, puis par sirène, où tous les pompiers venaient au centre pour ensuite partir en intervention, à l’alerte modulée par des appareils d’appels sélectif (les fameux bips) dont est équipé tout sapeur-pompier volontaire, pour que le nombre de pompiers avertis corresponde à celui de pompiers nécessaires pour effectuer la mission. Cela permet d’organiser des tours d’astreinte où, à tour de rôle, les sapeurs-pompiers devront être disponibles pour intervenir et en dehors d’elles  libres de vaquer à leurs occupations professionnelles ou familiales. Mais dans certains contextes urbains (avec des circulations très denses qui les empêchent de rejoindre le centre de secours à temps ou des lieux d’habitation trop éloignés du centre de secours) les sapeurs-pompiers volontaires s’organisent eux aussi en gardes casernées.                                                                                 

Cependant, que l’on soit sapeur-pompier professionnel de repos, sapeur-pompier volontaires hors d’astreinte, quand les circonstances sont dramatiques (grand feu de forêt ou urbain, tempête, inondation), tous les sapeurs-pompiers se mobilisent, quittent leurs occupations et vont rejoindre leurs centres de secours pour être prêts en nombre à porter secours à la population dont ils émanent. Et de tout le reste du pays, et de toute la France quand il s’agit d’une catastrophe à l’étranger, ils sont prêts à constituer des renforts. C’est leur devoir ! C’est leur honneur ! Solidaires avec la population et solidaires entre eux ! D’un seul cœur ! 

Si vous en voyez de service le 1er mai, offrez leur un brin de muguet, ce sera du bonheur partagé avec ceux sur qui ils veillent !

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