Psychologue. Voici un mot tenant à la composition moderne d’un Service de santé et de secours médical bien structuré dont les SDIS se doivent (?) de doter leur plate-forme opérationnelle.
Nombre d’entre eux, d’ailleurs, comptent désormais au moins un psychologue, le plus souvent volontaire (mieux vaut qu’il soit clinicien). Ce mot, apparu en 1760, du grec psukhê (l’âme sensitive) et logos (parole), désigne une personne issue de la formation universitaire relative à l’« étude scientifique des phénomènes de l’esprit, de la pensée, de la vie mentale ». Nos psys (abréviation pour les divers spécialistes intervenant sur le psychisme) ont notamment vocation à s’intégrer dans les cellules médico-psychologiques appelées à intervenir auprès de blessés et d’impliqués au décours d’évènements mentalement traumatisants.
Attention ! Ils ne sont pas (sauf exceptions) médecins. Pas plus que ne le sont, a priori, les psychanalystes, mot datant de 1912, et désignant des praticiens permettant à leurs patients l’« investigation des processus psychiques profonds, [selon] l’ensemble des théories de Freud et de ses disciples… ». Non plus les psychothérapeutes (1902), dont la formation, encore mal définie, prétend à la « thérapeutique de troubles organiques ou psychiques qui s’effectue par intervention psychologique sur le psychisme ».
Nette distinction ici, s’il vous plaît, entre ces psys-là — qui procèdent par l’écoute empathique et libératrice, puis par la parole — et un autre psy, le psychiatre (mot remontant à 1802 ; -iatre, du grec iatros, pour « médecin »). Obligatoirement docteur en médecine, il est le spécialiste des maladies mentales ; le seul des psys à pouvoir délivrer des ordonnances prescrivant médicaments et examens complémentaires. Ses soins appartiennent de droit à la nomenclature de l’Assurance maladie. Ce qui n’est pas le cas des psys non médecins, sauf conditions particulières en structures hospitalières ou en aide médicale urgente.
BL
nota : les définitions émanent du Petit Robert
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