Un secours en montagne fait par un plongeur : une histoire d'hier et sûrement de demain
Il était une fois... il y a presque 25 ans, un skieur a la mauvaise idée de vouloir faire du hors piste sur le domaine du massif du Sancy, dans le Puy-de-Dôme, un jour de mauvais temps. C'est le drame.
Alerté, le peloton de gendarmes de montagne repère des traces près du sommet d'une cascade. Malgré de longues reconnaissances, aucune trace plus bas, pas de victime.
Il faut se rendre à l'évidence, le skieur a chuté dans la faille entre le rocher et la cascade de glace. Pourtant, malgré moult tentatives et le perçage d'un tunnel dans la glace, toujours pas de victime en vue.
C'est indiscutable, il faut demander du renfort... aux sapeurs-pompiers.
Le CSP de Clermont-Ferrand regroupe les moyens : équipe TNS (Techniques Nouvelles de Sauvetage), l'ancêtre du GRIMP, plongeurs, officier de garde et le détachement prend la route du Massif du Sancy. Arrivés sur place, le mauvais temps empêchant le décollage de Dragon 63, c'est en dameuse que toute l'équipe rejoint le lieu de l'intervention.
Quel souvenir que la tête des skieurs qui dévalent les pistes et voient monter des sapeurs-pompiers dans de multiples tenues, dont un en tenue néoprène, bouteilles de plongée sur le dos !!
Sur les lieux, le "couteau Suisse sapeur-pompier" fait son oeuvre. Les nombreuses compétences et techniques sont mises en commun, celles de la corde pour les TNS, du Sauvetage-déblaiement pour des ancrages et des mouflages, du plongeur pour le milieu humide et de l'officier pour coordonner tout ce petit monde et assurer les relations avec les gendarmes et les pisteurs.
Résultat : un plongeur en tenue néoprène, pendu par les pieds, est descendu sur plusieurs dizaines de mètres par un treuil dans la mince faille froide, humide et totalement dans le noir... Quelques longues minutes plus tard, le corps de la victime est remonté et a pu ainsi être rendu à sa famille. Mission accomplie.
Sur les lieux, le "couteau Suisse sapeur-pompier" fait son oeuvre. Les nombreuses compétences et techniques sont mises en commun, celles de la corde pour les TNS, du Sauvetage-déblaiement pour des ancrages et des mouflages, du plongeur pour le milieu humide et de l'officier pour coordonner tout ce petit monde et assurer les relations avec les gendarmes et les pisteurs.
Résultat : un plongeur en tenue néoprène, pendu par les pieds, est descendu sur plusieurs dizaines de mètres par un treuil dans la mince faille froide, humide et totalement dans le noir... Quelques longues minutes plus tard, le corps de la victime est remonté et a pu ainsi être rendu à sa famille. Mission accomplie.
C'est une histoire d'hier, une histoire d'aujourd'hui et sans aucun doute une histoire de demain...
Les sapeurs-pompiers, avec leurs multiples compétences associées à leur esprit d'initiative, d'adaptation et de persévérance lorsqu'il s'agit de porter secours et même de ramener dignement un corps sans vie à sa famille, ont fait, font et feront en montagne, comme sous l'eau, sur la route, sous terre, dans un immeuble en feu etc, tout pour assurer... leur mission.
PP
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