1882-2012 : 130 ans aux côtés des sapeurs-pompiers !

A l'occasion de ses 130 années d'existence, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vous invite à (re)découvrir les concepts et moments clés qui l'ont façonnée, et font d'elle aujourd'hui encore le socle toujours plus vivant pour tous les sapeurs-pompiers. Chaque jour de la semaine, un fait marquant de son histoire vous est proposé.

lundi 25 juin 2012

[ LES AMBULANCES DANS TOUS LEURS ETATS ]



Ce mot, attesté dès 1752, est un dérivé du verbe latin ambulare, « marcher », « se promener ». Paradoxal pour un véhicule qui doit « faire vite » ! Il faut dire que, jusque dans les années 1930, ambulance ne désignait pas un véhicule, mais « une formation sanitaire mobile des armées en campagne chargée de donner les premiers soins aux blessés » (Grand Robert). Les ambulances de la guerre de 14, par exemple, s’implantaient, à la demande, entre les postes de secours — domaine des brancardiers, au contact des tranchées — et, à l’arrière, les hôpitaux de campagne. Le célèbre écrivain Roger Martin du Gard a décrit, dans son œuvre magistrale, Les Thibault, « … ces ambulances dirigées par des médecins militaires de 28 ou 30 ans… ». 

Le mot a fini par glisser de ces structures sanitaires vers leurs voitures transportant les blessés vers lesdits hôpitaux. Et puis, la dénomination s’est élargie définitivement à toute voiture de transport sanitaire.
A noter que nos véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), même si nous les appelons communément « ambulances » (un pompier se dira de garde « au fourgon » ou « à l’ambulance »), n’ont pas droit à cette appellation. C’est qu’en l’occurrence le transport ne se révèle que comme une conséquence. Mais on connaît, entre autres, les AR (ambulances de réanimation) de la Brigade de Paris.

Notons aussi que ambulance, dans le monde anglo-saxon, désigne d’abord un service, voire une unité (Ambulance Service, Ambulance Station). 

BL

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