1926 : Naissance
de l’œuvre des Pupilles et Orphelins et du fonds d’entraide des
sapeurs-pompiers de France - 75 ans de Gestation !
En 1851 la loi
Thouret reconnaît un droit à
pension aux veuves et aux enfants des pompiers morts en service
ou des suites des blessures et des
maladies qu’ils y avaient contractées.
Il y eut ensuite des initiatives de Parlement en 1858 et en 1907 pour
améliorer les pensions ou de la Fédération pour créer des Caisses de Secours.
Puis il y eut l’atroce Grande Guerre avec ses millions de morts et les Orphelins que ces combattants laissaient. La République créa à leur égard exclusif, le statut de « Pupille de la Nation ». S’appuyant sur ce modèle, l’assemblée générale du congrès de Nantes en 1924, mandata son président, le commandant Guesnet pour demander l’obtention, pour leurs pupilles,
d’avantages similaires. Il essaya, en vain.
En 1925, le commandant Hamet, président de l’Union départementale de la Seine, présenta au congrès de Deauville, le projet d’une caisse indépendante. L’assemblée générale décida alors, la création d’une association, régie par la loi de 1901, calquée sur l’œuvre des Pupilles de la nation.
En 1925, le commandant Hamet, président de l’Union départementale de la Seine, présenta au congrès de Deauville, le projet d’une caisse indépendante. L’assemblée générale décida alors, la création d’une association, régie par la loi de 1901, calquée sur l’œuvre des Pupilles de la nation.
Mais il fallait de l’argent. Le commandant Guesnet fut alors le premier donateur, en versant la totalité de la somme collectée
(20 000 francs), par ses camarades, à son égard lors de sa nomination comme officier de la légion d’honneur. Le capitaine honoraire Pardoën de Roubaix s’associa aussitôt à lui, en versant 1000 francs. Grâce à ces deux généreux cofondateurs, une assemblée générale constitutive se réunit le 27 mars 1926. Le président de la Fédération en fut le président. Des milliers de dons suivirent. Le dossier en « Reconnaissance d’Utilité Publique » fut suivi par M. Maringer, président de section au conseil d’Etat et président de l’Œuvre des Pupilles de la Nation. Le but était que notre Œuvre conférât, pour le moins, des avantages similaires à ses Pupilles que ceux consentis aux Pupilles de la Nation. La reconnaissance d’utilité publique fut accordée le 28 janvier 1928.
D’emblée notre Œuvre se consacra à fournir des aides
matérielles à ses protégés, mais aussi et surtout un accompagnement de la Communauté des Pompiers auprès des
enfants de ceux qui étaient partis. Ainsi chacun d’eux était parrainé par un
pompier choisi par l’Œuvre. Depuis 1926 notre Œuvre a développé ses prestations. Aujourd’hui, elle a en charge 1032 enfants, accompagnés jusqu’à leur
installation dans la vie active.
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