tag:blogger.com,1999:blog-48514197944622575982024-02-19T13:37:57.364+01:00130 ansA l'occasion de ses 130 années d'existence, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France vous invite à (re)découvrir les concepts clés qui l'ont façonnée, et font d'elle encore aujourd'hui un socle toujours plus vivant pour tous les sapeurs-pompiers.Unknownnoreply@blogger.comBlogger130125tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-61684463061484567312012-09-20T07:00:00.000+02:002012-09-20T07:00:07.919+02:00[CONGRES NATIONAL DES SAPEURS-POMPIERS]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT9ReVCp2q3RXU9wnN429uWrIwubKtn0srnCN_AmC_sRo6c3NJaQNhWOqFTKFmytrKSm8WDmaqtQWxg8nSiw0lZWO7QxRwshDWj7NmCTFOKEzn1_eWDBU7OTftyhauOenCqwX1RcRQZ-Gv/s1600/CONGRES+AMIENS+affiche+40x60-5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT9ReVCp2q3RXU9wnN429uWrIwubKtn0srnCN_AmC_sRo6c3NJaQNhWOqFTKFmytrKSm8WDmaqtQWxg8nSiw0lZWO7QxRwshDWj7NmCTFOKEzn1_eWDBU7OTftyhauOenCqwX1RcRQZ-Gv/s640/CONGRES+AMIENS+affiche+40x60-5.jpg" width="425" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Septembre. La rentrée, les
vacances sont déjà loin, l'agenda est déjà bien rempli, les jours diminuent...
Mais à l'horizon, pointe déjà un rendez-vous incontournable...Une escapade
inratable, une bouffée d'oxygène... le congrès annuel des sapeurs-pompiers !</div>
<a name='more'></a><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Chaque année un lieu différent,
une région, un département et un site. Un site qu'il faut amadouer dès les
premières heures, avec ses infrastructures, son organisation, le nom des salles
et des halls, afin d'être opérationnel rapidement pendant les 3 jours de
congrès.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A chaque région son climat, sa gastronomie, ses coutumes,
plus qu'un rendez-vous professionnel, le congrès c'est une découverte
touristique.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais c'est surtout un
programme...toujours le même, mais jamais identique. Des carrefours auxquels on
aimerait tous participer tant les sujets traités sont vastes. Mais le temps
passe vite quand on est au congrès et il faut faire des choix. Le congrès,
c'est un voyage dans le temps, on parle du passé au carrefour histoire, de
l'actualité dans les carrefours SPP, SPV, … et du futur avec le carrefour
technique, les JSP...</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le congrès, c'est un lieu
d'échanges, entre professionnels, sur le matériel, mais avant tout entre
passionnés. Passionnés par cette activité qui nous réunit chaque année, les
sapeurs-pompiers.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le congrès c'est aussi un lieu de
retrouvailles. Au détour des allées, on revoit un camarade de stage, de défilé.
On parle de l'année écoulée, d'un point de vue pompier d'abord : les
interventions, les avancées politiques, le matériel, mais aussi les nouvelles
plus personnelles, où en le petit dernier... Au stand de la Fédé, on se donne
rendez-vous pour retrouver les siens après une longue journée.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le congrès, c'est un lieu de
partage: d'idées, de points de vue, de découvertes, d'innovations et simplement
de bons moments.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le congrès, c'est un comité
d'organisation, des centaines d'hommes et de femmes qui depuis plus d'un an
travaillent dans l'ombre pour faire de ce rendez-vous une réussite, une fierté.
Pour eux c'est l'aboutissement, ils n'en profiteront pas cette année, mais
qu'importe pourvu que les autres soient heureux. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A chaque congrès, sa mascotte,
symbole de la région ou simplement fruit de l'imagination. Elle tisse le lien
entre les petits et les grands, tous émerveillés par les gros camions rouges.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le congrès est LE rendez-vous
politique des sapeurs-pompiers, le lieu où l'on dresse le bilan de l'année
écoulée, les victoires et les avancées obtenues mais surtout on travaille pour
le futur. On attend fébrilement les annonces que les personnalités de la
profession viennent faire. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Bref, le congrès, il faut au
moins le vivre une fois pour comprendre pourquoi ils sont des milliers à y retourner chaque année et pourquoi ça dure
depuis 130 ans...</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En attendant, j'ai mes billets de
train à réserver, direction Amiens.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A la semaine prochaine,
rendez-vous à l'accueil du stand fédéral, je ne sais pas vous, mais moi j'y
serais.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
MS</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-41247819933329840022012-09-19T07:00:00.000+02:002012-10-03T16:47:39.456+02:00[L'ESPRIT DES SAPEURS-POMPIERS]<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWeaVtKu9nj8ndzlFqCIY6Vq_ouA3gdf1csKMIPXyL69CWDkOcWBkmSSBrQJ9i7BGGngRQB28muR-lz8pVlAzwQe5tmXcuXW69UTDeWzrBuHuAePuIpsbrF32pcZL1kT9zlbbmJvFsTPkX/s1600/casque_8869.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWeaVtKu9nj8ndzlFqCIY6Vq_ouA3gdf1csKMIPXyL69CWDkOcWBkmSSBrQJ9i7BGGngRQB28muR-lz8pVlAzwQe5tmXcuXW69UTDeWzrBuHuAePuIpsbrF32pcZL1kT9zlbbmJvFsTPkX/s400/casque_8869.jpg" width="400" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<div class="MsoNormal">
Certain auteur de pages de ce
blog a disserté, interminablement et fastidieusement, jusqu’à l’ennui des
lecteurs sur les valeurs du modèle français des secours, s’interrogeant pour
savoir si <st1:personname productid="la Modernité" w:st="on">la Modernité</st1:personname>
est incluse dans l’Humanisme ou bien le contraire, parlant d’Universalisme,
qu’il ne faut pas, attention, confondre avec Universalité, Egalité qui n’est
pas Equité et qui renvoie à la question « existentielle » de savoir
si des secours équitables sont égaux , à moins que ce ne soit le contraire… Il
en a fait des pages de pseudo-philosophie pour magnifier le pompier, parler de
sa transcendance dans l’abnégation de l’équipe ,de son dévouement inlassable,
de la liberté de son engagement et j’en passe et des meilleures qui sont
peut-être de très jolies formules, mais que personne ne comprend, Elles
n’intéressent personne et sont surtout bien déconnectée des réalités du
terrain. Les pompiers qui interviennent quotidiennement se moquent éperdument
de savoir au nom de quelles valeurs, ils le font. D’ailleurs y-en-a-t-il eu
beaucoup de pompiers qui ont lu ces pages savantes ? On peut en douter et
cela devrait renvoyer son auteur à un peu plus de modestie et d’humilité.</div>
<a name='more'></a><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Oui, il faut dire aux élites de
notre pays ce que sont les sapeurs-pompiers dans notre France. Oui ils portent
la modernité, la marque de fabrique de notre Révolution ! Oui, ils font
vivre l’Universalité de <st1:personname productid="La Tendresse" w:st="on">la
Nation</st1:personname> ! Oui ils incarnent la résistance et la
résilience ! Oui ils sont libres, égaux et fraternels ! Oui ils font
vivre un modèle éminemment républicain, exemplaire pour la jeunesse, envié dans
le monde entier ! Oui ils œuvrent pour l’Intérêt Général! Oui !
Oui ! Mais encore ?</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Et si pour une fois, on parlait
pour ceux qui devraient être les lecteurs de ce blog, les 250 000
sapeurs-pompiers de France qui interviennent sans jamais ne rien revendiquer
4 250 000 fois par an, les 45 000 anciens (du moins ceux qui
sont répertoriés) qui ont blanchi silencieusement, modestement sous le harnais
de leur équipement ne regrettant que d’avoir été rattrapé, trop vite, trop tôt
par la fin d’activité, les 23 000 jeunes formés, sans broncher, par leurs
aînés à qui ils manifestent respect et gratitude, et prêts à venir remplacer,
le moment venu, ceux qui partent.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Si pour une fois, on disait ce
que sont ces modestes, ces humbles, ces petits gars du coin de la rue, prêts à
tout pour aller porter secours aux autres. Des formules toutes faites
existent, « Pompier un jour, Pompier toujours » « On ne
naît pas Pompier, mais on meurt Pompier ». Ce n’est pas de la haute
littérature comme les formules que l’on évoquait ci-dessus, mais il n’y a pas
besoin de prendre une encyclopédie, ni de surfer interminablement sur la toile,
pour les comprendre. C’est immédiat. On comprend que l’engagement de
sapeur-pompier qu’il soit celui de quelques années ou de toute une vie, marque
indélébilement l’homme qui l’a contracté jusqu’à, pour beaucoup, exprimer sa
volonté de porter, comme tenue funèbre sa tenue de sortie.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Alors essayons de définir un peu
à quoi ressemble un pompier, ce qui le distingue des autres. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En premier lieu, la loyauté. Les
pompiers respectent leur hiérarchie et même s’ils considèrent qu’un chef
pourrait être meilleur, ils ne le remettent pas en cause. Ils lui obéissent
loyalement. Ce sont des légalistes, ne remettant pas en cause l’ordre établi.
D’ailleurs, ils savent prendre des responsabilités associatives, politiques.
Beaucoup sont conseillers municipaux.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En second lieu, ce sont tous de
fortes têtes, donnant leur avis même, ou plutôt surtout, quand on ne leur
demande pas. Ils ont ce sentiment d’être libres par leur engagement et de parler
au nom de l’intérêt des sinistrés, des victimes. D’ailleurs, il en faut du
caractère pour aller chercher une victime au fin fond d’un appartement
enfumé ! Ils peuvent être alors rudes comme certains syndicalistes ou
faire preuve, parfois, de caractères atrabilaires comme certains anciens, dans
leur section !</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Par ailleurs, les pompiers sont
les rois de la débrouille, du système « D ». Chacun, sur intervention
a son petit truc avec sa cordelette, son nœud d’amarre, son couteau. On fait
des nœuds, des épissures. On fabrique une petite pièce. On supplée le matériel
défaillant. On bricole, on improvise. Ce n’est pas toujours génial, ce n’est
jamais règlementaire, mais ça rend bien service et assure le succès de la
mission. Que surtout les sacro-saints canons de la formation ne nous fassent
pas perdre cette qualité de l’adaptation au terrain, primordiale !</div>
<div class="MsoNormal">
Autre signe distinctif : la
solidarité. Les Sapeurs-Pompiers sont solidaires avec les victimes et entre eux
certes, mais l’entraide est aussi une seconde nature pour eux. Jamais personne
ne s’est arrêtée dans un centre de secours pour demander un service sans qu’on
ne le lui ait rendu, du moins sans qu’on ne le lui ait donné la bonne
indication pour résoudre sa difficulté. Dans sa vie privée, le pompier
spontanément aide son voisinage et ne refuse jamais une sollicitation.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Autre constante : les
pompiers sont conviviaux, joyeux. Les plaisanteries, les farces sont nombreuses
dans les centres de secours. Les occasions qu’offre l’amicale de se rencontrer
sont toujours très prisées. La camaraderie du cul du fourgon où après l’effort
on prend le café en parlant de tout, de rien, n’est pas un vain mot. Les
pompiers aiment les bonnes collations, boire des canons, raconter des blagues.
Ils sont d’ailleurs très nombreux les pompiers qui se retrouvent dans le comité
des fêtes de leur village, comme président ou animateur.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Mais ce n’est pas tout, les
Pompiers sont aussi chaleureux, sympas, accueillants, prêts à se mobiliser pour
le Téléthon ou d’autres grandes causes nationales, mais sont aussi capables, de
grands exploits sportifs ou de remuer ciel et terre pour apporter un espoir, un
peu de confort à des enfants handicapés ou atteints de maladie orpheline,
qu’ils connaissent, qui font partie de leur environnement. Les exemples sont innombrables.
Et que dire de leur générosité pour les grandes collectes au profit des
victimes du tsunami en 2004 ou de celles d’Haïti !</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Enfin, les pompiers sont enfin
des hommes aimant, des durs au cœur tendre, à l’égard de l’enfant qui souffre
et que l’on secourt avec des gestes d’une douceur infinie, de l’handicapé
mental qui trouvera au centre de secours une seconde famille, de la petite
vieille seule qui sera invitée au réveillon de l’équipe de garde, de la victime
qui a tout perdu et à qui on, enverra un bouquet de fleurs, après s’être
cotisé, pour la fête des mères, du clochard à qui l’on parle avec un petit air
guilleret et infiniment sympa.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Et si c’était ça, au fond la
première qualité de ces modestes, de ces humbles, confrontés tous les jours,
toute une carrière aux malheurs banals de la vie :</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<st1:personname productid="La Tendresse" w:st="on">La Tendresse</st1:personname>, goguenarde,
souriante, joyeuse. Une infinie tendresse !</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-23163658818394637622012-09-18T07:00:00.000+02:002012-09-18T09:35:59.532+02:00[PROTECTION SOCIALE : UN BESOIN NÉCESSAIRE]<br />
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKCFuEt0rMDGczolbusjZHdlbn0SPJYCicRXp56uqzYJS8J5H8cTgRp__gH2rVs5EIh5I6XQFawFKIFThtvx-SlZQ8wVzF8gR1YeOm2ABe7Wg4KCP_3B3H6QFiAzapihAaa0s9tu0DiIx/s1600/logo_mnsp_large.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKCFuEt0rMDGczolbusjZHdlbn0SPJYCicRXp56uqzYJS8J5H8cTgRp__gH2rVs5EIh5I6XQFawFKIFThtvx-SlZQ8wVzF8gR1YeOm2ABe7Wg4KCP_3B3H6QFiAzapihAaa0s9tu0DiIx/s1600/logo_mnsp_large.jpg" /></a></div>
<br /></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">La vie du sapeur-pompier se décompose en trois temps :
service commandé, hors service commandé, et vie privée. Ce schéma particulier
implique des besoins spécifiques en protection sociale : ces besoins sont
au nombre de trois.<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Tout d’abord, dans le cadre de
leur activité ou des interventions les agents des Services départementaux
d’incendies et de secours et les sapeurs-pompiers volontaires sont couverts par
leurs employeurs.</span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Ainsi, si un accident venait à
survenir, les frais médicaux par exemple seraient pris en charge par le SDIS.
C’est la couverture des risques statutaires.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Cette couverture obligatoire peut
cependant ne pas couvrir la totalité des frais liés à l’accident.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">C’est alors qu’une garantie
complémentaire peut intervenir afin de tendre vers un reste à charge minimum
pour le sapeur-pompier ou le personnel administratif concerné.</span></div>
<a name='more'></a><o:p></o:p><br />
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Dans un second temps, nous savons à quel point la vie
associative et les activités avec les amicales ou les unions sont importantes
pour les sapeurs-pompiers et leurs familles. Il s’agit là d’un temps hors
service commandé. Mais là encore, il est primordial que les associations se
prémunissent et protègent leurs adhérents des risques éventuels par la
couverture </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Mangal;">des personnes, l’assurance des véhicules, l’assurance dommages aux
biens...</span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Mangal;">Enfin, besoin commun à tous, la protection sociale complémentaire dans
le cadre de la vie privée :<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">soins dentaires, optiques, hospitalisation, orthodontie...
Les dépenses de santé peuvent peser lourd sur le budget familial. Pour
s'assurer l'accès à des soins de qualité, et veiller au confort et à l'avenir
de ses proches, il est indispensable de souscrire une complémentaire santé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">N’oublions pas également une autre spécificité pour les
agents des collectivités : la perte de revenus en cas d’arrêt de travail. Nous
pouvons tous y être confrontés. Et au bout de 90 jours, notre salaire est
réduit de moitié. C’est le passage à demi traitement. Pour pouvoir maintenir
notre niveau de vie et le budget du ménage, il existe des garanties de
prévoyance permettant de percevoir l’intégralité du salaire, y compris les
primes, parts importantes de la rémunération des sapeurs-pompiers, en fonction
des options proposées par les organismes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><b>Un nouveau pas franchi</b></span></span></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Le part du
budget consacré à la protection sociale complémentaire peut grever de manière
significative le budget des ménages rendant parfois l’accès aux soins
difficiles. Mais un décret, paru en novembre 2011, change la donne.</span></span></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">En effet, le
décret n°2011-1474, fixe le cadre selon lequel les collectivités territoriales
peuvent à présent participer au financement de la protection sociale de leurs
agents. Les SDIS vont ainsi pouvoir prendre en charge une partie des
cotisations de protection complémentaire de leurs sapeurs-pompiers et
personnels administratifs et techniques.</span></span></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Un bémol tout
de même, ce dispositif ne concerne cependant pas les sapeurs-pompiers
volontaires employés du secteur privé (les SPV fonctionnaires peuvent également
bénéficier de la participation forfaitaire de leurs collectivité, sous réserve
de choisir des contrats labellisés).</span></span></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">(cf
Sapeurs-Pompiers de France magazine N° 1042 du mois de février )</span></span></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">La MNSP : spécialiste de la
protection sociale sapeur-pompier<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="Standard" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Depuis 20 ans, la MNSP protège tous les
sapeurs-pompiers : SPP, SPV et PATS. Gérée par des sapeurs-pompiers pour
les sapeurs-pompiers, la MNSP répond à leurs besoins spécifiques en leur
proposant une couverture 24h/24, dans tous les temps de leur vie grâce à des
garanties adaptées à la vie privée, au service commandé et au hors service
commandé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Forte de son expérience dans la protection
sociale de la communauté sapeur-pompier, la MNSP s'inscrit pleinement dans les
réformes posées par le nouveau décret et vient d’obtenir la labellisation de l’ensemble de ses
garanties. Celles-ci sont donc éligibles à la participation de l’employeur.</span></span></div>
<div class="Textbody" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<span class="StrongEmphasis"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">www.mnsp.fr</span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-40875743998065316952012-09-17T07:00:00.000+02:002012-09-17T07:00:13.875+02:00[PAROLES DE CONGRES]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwzzxpasWEOUV7a1X32UGr0v4XPp4Jl_-kRfkYgn16xskCkDEfn0GkucQtaFhI6b3pt-m5UmoYjU4grfEH9JBlspRmbpmEyBeancrW92T7oHY8IKcm_PjjMcFVq6JmQRKDDtS8PpwvWqy3/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwzzxpasWEOUV7a1X32UGr0v4XPp4Jl_-kRfkYgn16xskCkDEfn0GkucQtaFhI6b3pt-m5UmoYjU4grfEH9JBlspRmbpmEyBeancrW92T7oHY8IKcm_PjjMcFVq6JmQRKDDtS8PpwvWqy3/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>A propos de « reconnaissance »<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i>Au 54<sup>e</sup> congrès, en 1938, à Lyon, Edouard Herriot, maire de Lyon, député
du Rhône, ministre, puis président du Conseil, ténor politique (radical) d’avant
comme d’après guerre : </i>« En terminant [mon discours], je veux
relever ce qu’a dit le président de votre Fédération [cdt Jules
Lerondeau]. Il a demandé pour vous une rosette de <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Légion</st1:personname> d’honneur. C’est
bien peu d’ambition ! Quand on voit donner la rosette à des hommes
d’affaires équivoques… quand on la voit devenir un moyen pour s’élever […], on
peut donner moins à ceux qui méritent peu et donner plus à vous, les braves
gens que vous êtes. »<br />
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i>Au 56<sup>e</sup> congrès (le premier
d’après guerre), en 1946, à Paris, capitaine volontaire Strowski, bâtonnier de
l’ordre des avocats de Pontivy (eh oui !) :</i> « Le dernier
épisode de ce film de cinq années [que nous venons de vivre], c’est la lutte
contre les incendies et les explosions qui ont marqué les dernières heures d’occupation
de <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Wehrmacht</st1:personname>
battant en retraite. Nombre de cantonnements et d’entrepôts étaient abondamment
garnis de caisses de dynamite, de bouteilles incendiaires ; des cordons de
fulminate couraient le long des plafonds ; des fûts d’essence et de
gas-oil étaient entassés à côté de bûchers ; enfin, des mitrailleuses, et
jusqu’à des canons antichars, braqués à portée de ces foyers, pour stopper
l’élan des sauveteurs qui tenteraient de combattre et d’étouffer le feu à sa source
même. C’est dans cet enfer que les pompiers ont lutté, souffert, reçu des
salves de mitrailleuse, et finalement triomphé. Ils ont préservé des quartiers
entiers, ils ont sauvé une partie du patrimoine de <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la France. On</st1:personname> leur a d’ailleurs
distribué, assez parcimonieusement, du papier, lettres de félicitations et
mentions honorables ; quelques-uns ont reçu des médailles banales. Ils
n’attendent pas tant, et ils espèrent pourtant beaucoup mieux. »<b><o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i>Au 99<sup>e</sup>
congrès (Festival de l’image), en 1992, à Rouen, interviewé par </i>Flammèche - Quotidien du Congrès,<i> Sylvain Joubert, metteur en scène, conteur,
comédien (séries télévisées </i>Ardéchois Cœur fidèle<i>, </i>L’Alerte rouge<i>…), caporal
volontaire saisonnier à Lamalou-les-Bains (Hérault) </i>: « Quand je
remarque comment, dans ce pays, sur quels critères, est “distribuée” <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Légion</st1:personname> d’honneur, je suis
très choqué de ce que jamais d’obscurs pompiers volontaires ne la reçoivent.
J’en ai vu, des camarades qui ont joué leur vie obscurément (dans tous les sens
du terme), au fond d’un trou, avec sur les bras un type en train de crever. Où
est-elle, leur Légion d’honneur ? Et ça, vous pouvez l’écrire, car c’est
un pur scandale. »</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right; text-indent: 28.35pt;">
BL</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-22728554826556772442012-09-14T07:00:00.000+02:002012-09-14T09:22:09.517+02:00[LES CORPS LIBRES]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikOFwSSViSJu5BhXz3z5BT8o035GdYb86-yecRCpJeGbzcrQ7Zig3ar_4cWnxc8BDc2iP02LUb2L8h-JqRA6aEAodvPsfQnFE5ITJORA6jVuVwYOLAi5YZP_xXPruadQZiqwEYB49KXSkn/s1600/14.09.2012+corpslibres" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikOFwSSViSJu5BhXz3z5BT8o035GdYb86-yecRCpJeGbzcrQ7Zig3ar_4cWnxc8BDc2iP02LUb2L8h-JqRA6aEAodvPsfQnFE5ITJORA6jVuVwYOLAi5YZP_xXPruadQZiqwEYB49KXSkn/s400/14.09.2012+corpslibres" width="300" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Dès sa création, <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> avait demandé
la réforme du décret de 1875 qui avait été pris sans la concertation avec les
sapeurs-pompiers. Elle-le jugeait difficile à appliquer, déconnecté des
réalités du terrain et pas suffisamment incitatif au recrutement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le 20 novembre 1903, le ministère
d’Emile Combes prit un nouveau décret organique… mais une nouvelle fois, en
dépit des promesses faites à la jeune F<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4851419794462257598" name="_GoBack"></a>édération, sans
consulter les sapeurs-pompiers.</span><br />
<a name='more'></a><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="la Fédération" w:st="on"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La Fédération</span></st1:personname><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> eût pu
être satisfaite car ce décret reprenait un certain nombre de ses demandes. Elle
avait été entendue sur plusieurs points importants : l’engagement
financier des communes porté à 15 ans, l’abaissement de l’âge d’engagement à 18
ans (au lieu de 21 ans), la possibilité de créer des corps intercommunaux et la
confirmation de quotas de médailles, notamment d’un quota spécial pour <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Légion</st1:personname> d’honneur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Pourtant ce décret mit
véritablement « le feu aux poudres », c’est le cas de le dire et
donna lieu à une page extraordinaire de l’histoire des sapeurs-pompiers.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Mais pour bien comprendre cette
histoire originale connue sous le vocable de « corps libres », il
faut se replonger dans le contexte de l’époque.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Pour faire bref, les
sapeurs-pompiers français ne sont pas les héritiers de la révolution
industrielle qui les ont conduits à un métier, à une profession par le
processus de la spécialisation, mais ceux de la révolution politique française
inspirée par les principes d’Universalité, de Modernité et de la garantie de la
vitalité de ces valeurs : l’engagement citoyen.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Un engagement citoyen au niveau
de la</span><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> commune consacré par la loi de l’Assemblée Nationale sur les communes,
votée du 16 au 24 août 1790.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Quand on a dit çà, on n’a pas
mis pour autant le monde pompier dans une caserne. Ils ne sont que 8000 en
1815.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="La France" w:st="on"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La France</span></st1:personname><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> a
besoin de centres de secours et d’hommes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le XIXème siècle sera une quête
des communes mais aussi de l’Etat pour parvenir à obtenir le nombre de
sapeurs-pompiers suffisant à la couverture des risques qui ne cessent de
croître sous les effets de la révolution industrielle qui éclot après la fin du
Premier empire et qui va peu à peu transformer notre économie paysanne en une
économie industrialisée avec les phénomènes d’urbanisation, de quartiers
bondés, à proximité d’usines à risques.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Les maires des villes
importantes, mais aussi l’Etat sont attachés à ce développement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">C’est pourquoi tout au long du
XIVème siècle, on va assister à une construction d’un système communal,
simultanément à la volonté de l’Etat (qui revêt cinq régimes différents)
d’encadrer, de surveiller, car il se méfie de ces hommes, les pompiers, qui
émanent de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>,
qui pratiquent un engagement citoyen spontané, et qui constituent des unités
organisées et…armées (surtout en 1875 après l’épisode sanglant de <st1:personname productid="la Commune" w:st="on">la Commune</st1:personname> en 1871).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La tentation est même souvent
forte de les nationaliser et de les placer sous l’égide du ministère de la
guerre.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Politique payante. En effet,
qu’ils proviennent de pompiers communaux (dans certaines grandes villes de
France) ou de pompiers issus de <st1:personname productid="la Garde Nationale" w:st="on">la Garde Nationale</st1:personname>, les effectifs globaux montèrent
pour atteindre 286.000 en 1870 puis après le départ des Lorrains et des
Alsaciens, 182.000 en 1877, mais à nouveau 332.000 en 1914 (source Hubert
Lussier « Les Sapeurs-Pompiers au XIVème siècle – Bibliothèque des
Ruralistes l’Harmati en 1987).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le décret de 1875 uniformisa
les statuts en précisant qu’il n’y avait qu’une catégorie de
sapeurs-pompiers : ils procédaient tous d’un engagement citoyen. Cependant,
certaines communes déjà ne voulaient pas respecter toutes les exigences du
décret sur fond de querelles politiques entre les différents partis.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">C’est dans ce contexte que
parut le décret du 10/11/ 1903, qui en dépit des signes favorables effectués à
l’intention des sapeurs-pompiers de France catalysa un mécontentement de
ceux-ci et des élus communaux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">En effet, le retrait du droit
au drapeau à toutes les unités de moins de cent hommes, l’imposition faite
d’accepter les officiers et sous-officiers provenant de l’armée, dans les rangs
des sapeurs-pompiers au même grade que celui acquis fut vécue comme une
humiliation par les sapeurs-pompiers de France ne voulant pas « d’un
colonel ou d’un général prenant sa retraite dans son pays d’enfance à la tête
de 15 braves bougres qui sur un cheval blanc ou noir les fera défiler
… ! ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="la Fédération" w:st="on"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La Fédération</span></st1:personname><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> expose
ses griefs à M. Combes qui n’y donna pas suite, en dépit de la promesse de
réunion d’une commission extra parlementaire pour modifier le décret.Au
contraire celui-ci reçut des commentaires de la part de M. RABANY, chef de bureau
au ministère qui firent très longtemps autorité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Les élus communaux eux (du
moins ceux de l’opposition parlementaire …) s’opposèrent aux volontés de l’Etat
de mettre la main sur les commissions d’admission où on prévoyait une majorité
de sous-préfets et sur la nomination des officiers qui revenait au Président de
<st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>
avec les pouvoirs discrétionnaires de recrutement en dehors des rangs de
sapeurs-pompiers.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Nombre de communes dirent non
et créèrent des corps libres !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">C’est-à-dire que pour échapper
à la tutelle du préfet et du décret, les maires créèrent des unités
associatives de « sauveteurs-secouristes » munis d’uniformes
quasiment identiques à ceux des sapeurs-pompiers.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ils intervenaient sous la seule
autorité du maire, dans les missions de sapeurs-pompiers.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">L’Etat depuis 1875 avait permis
la création de sociétés de sauveteurs et de pompiers « privés » dans
certaines usines. Mais là, ces « sauveteurs » des corps libres
effectuaient d’authentiques missions du service public dévolues aux seuls
sapeurs-pompiers telles que prévues dans le décret de 1903.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il y eut deux batailles :
la bataille juridique et celle du terrain dans certains départements.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le Conseil d’Etat saisi, rendit
en 1907 un arrêt concluant à l’illégalité de l’existence de ces corps libres
puisque rien ne pouvait être fait en dehors du décret de 1903 qui ne prévoyait
aucune exception.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Cependant en 1909, il compléta
cet arrêté en inversant, comme souvent, avec subtilité la première décision
puisque cette précision stipulait que le décret de 1903 n’interdisait pas des
associations privées de se constituer pour poursuivre l’objet du décret.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Sur le terrain, ce fut
quasiment de véritables luttes entre le préfet chassant les corps libres, les
dissolvant pour port de « tenues irrégulières » quand celles-ci
ressemblaient de trop à celles des sapeurs-pompiers et les maires. Cependant
les sauveteurs voulaient être d’authentiques sapeurs-pompiers. L’aventure ne
pouvait durer. Elle prit fin par le décret du 18 avril 1914, largement ouvert
aux thèses de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname>,
et mettant fin aux polémiques qui étaient nées d’une volonté d’encadrement trop
stricte de la part de l’Etat.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Mais cette histoire
était-t-elle vraiment finie ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ne renaquit-elle pas, comme un
Phénix, de ses cendres, dans le sud-est de <st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> à la fin du siècle dernier sous l’égide
des « centres communaux feux et forêt » dont certains comme dans le
Var sont très nombreux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ces fameux C.C.F.F., constitués
souvent d’anciens sapeurs-pompiers, gens du terroir, de la commune, bénévoles
participent à la protection des forêts, en principe par de la prévention, de la
surveillance. Mais eux-aussi, ils ont des tenues, des engins avec de l’eau, une
lance, un réseau radio, des relations d’entraide entre communes et si dans
l’exercice de leurs missions, survient un feu naissant, ils procèdent à son </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">extinction !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ils ne sont pas comme les corps
libres du début du XXème siècle sur les mêmes missions que les
sapeurs-pompiers, mais au nom d’une organisation spontanée de la population des
communes, ils empiètent sur les missions des sapeurs-pompiers sans en avoir le
droit, les compétences et les devoirs.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La loi du 13 avril 2004 qui
ouvrait grand les portes des réserves communales ne parvient pas à mettre fin à
ces centres. Cependant, l’obligation qui leur est faite de rester dans le
strict cadre préventif est beaucoup mieux appliquée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Mais ne vit-t-on pas, il y a
peu de temps des « fanatiques » des feux de forêts, acheter et retaper un vieux camion citerne
feu de forêts, l’équiper et parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour
proposer leurs services aux C.C.F.F. du Var ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ne doit-on pas non plus, mettre
sur ces pratiques «contestataires » des communes à l’égard de l’Etat, l’ouverture, à la fin des années 90, d’un
centre de première intervention communal à Liévain, alors qu’il existait déjà
un centre de secours procédant du SDIS, pour exercer, gracieusement au profit
de la population les missions que le SDIS ne voulait plus exercer à titre
gratuit comme le permet la loi du 3 mai 1996 quand il s’agit de missions ne
faisant pas partie des secours règlementaires (épuisements d’inondations
provoquées par négligence, destructions des nids d’hyménoptères par
exemple !) ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La liste pourrait être encore
longue, de ces querelles jamais inachevées entre les communes qui entendent
s’administrer elles-mêmes sans se plier aux contraintes édictés par un état
fixant des règles générales, ce qui est logique dans une République Une et
Indivisible.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Tout le long cheminement des
sapeurs-pompiers de France est ainsi résumé, tous les obstacles aussi qu’ils
doivent surmonter pour mettre au service de leur République, de son Intérêt
Général, la richesse spontanée de leur engagement émanant de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>, tous les efforts
qu’ils doivent consentir pour transcender leurs horizons communaux en
Universalité de <st1:personname productid="la France." w:st="on">la France.</st1:personname><o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-15680817534180825492012-09-13T07:00:00.000+02:002012-09-13T07:00:10.420+02:00[LES ANCIENS SAPEURS-POMPIERS]<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAmnYoBEiTHSvz1vRhxWY15HROSvo88lOYrNotDgYE9G-WA1Wm7n5Rm4nnm_I6AgoOJzYBlrwJQTELUXCLB49MmIMKBT2mMsobmdIdr98L25kkDQ0GMlNqTmFpAkB16XEdcdY-f9O51Eei/s1600/anciens+sp.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAmnYoBEiTHSvz1vRhxWY15HROSvo88lOYrNotDgYE9G-WA1Wm7n5Rm4nnm_I6AgoOJzYBlrwJQTELUXCLB49MmIMKBT2mMsobmdIdr98L25kkDQ0GMlNqTmFpAkB16XEdcdY-f9O51Eei/s1600/anciens+sp.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /><!--[endif]--></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Avant
la réforme des statuts de <st1:personname productid="la FNSPF" w:st="on">la
FNSPF</st1:personname> de 1997, les Anciens n’étaient pratiquement pas
intégrés dans les instances fédérales. Seule une commission de sages intégrant
essentiellement d’anciens dirigeants existait.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour
autant, <st1:personname productid="la FNSPF" w:st="on">la FNSPF</st1:personname>
se préoccupait des dossiers concernant les Anciens.</div>
<a name='more'></a><o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ainsi,
elle a obtenu le caractère obligatoire de l’Allocation de vétérance et la
création d’une part variable dans le cadre de la loi du 03 mai 1996 relative au
volontariat.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Par
contre, dans les départements, un certain nombre de regroupement d’Anciens
existait, soit au sein de l’Union Départementale, soit sous forme
d’associations spécifiques.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Sous
l’impulsion du Colonel Bernard JANVIER, un groupe de travail s’est attelé au
chantier de la réforme des statuts dès 1996. Cette réforme avait pour but
d’introduire une plus grande démocratie et une représentation de toutes les
catégories statutaires, de grade et de fonction dans les instances fédérales.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après
l’adoption des nouveaux statuts, la première commission catégorielle des
Anciens Sapeurs Pompiers était mise en place fin 1997.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une
de ses premières actions a été la mise en place d’un réseau d’anciens au
travers des commissions départementales dont l’animateur était de fait membre
de la commission régionale animée par le délégué régional, lui même membre de
la commission fédérale, laquelle était animée par un Président délégué désigné
par le Président de <st1:personname productid="la Fédération Nationale." w:st="on">la
Fédération Nationale.</st1:personname> <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="la Fédération Nationale." w:st="on"><br /></st1:personname></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le
premier Président délégué, désigné par le Colonel ORY, alors Président de <st1:personname productid="la FNSP" w:st="on">la FNSP</st1:personname> fut le Colonel
HASSELVEILLER, ancien Vice Président.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais
le dossier le plus « chaud » qui a demandé toute l’énergie de la
commission jusqu’à son aboutissement en 2003 fut sans conteste la mise en place
de la part variable de l’allocation de vétérance et, surtout, son extension aux
Anciens ayant cessé leurs fonctions avant le 1<sup>er</sup> janvier 1998.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les
Anciens ont pu démontrer qu’ils n’avaient rien perdu de leur capacité à
défendre leurs causes.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’était
le début d’une série de revendications que les Anciens présentaient
« fermement » au Président de <st1:personname productid="la FNSPF." w:st="on">la FNSPF.</st1:personname><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="la FNSPF." w:st="on"><br /></st1:personname></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le
Colonel ORY, Président de 1997 à 2003, avec le langage direct qui le
caractérise s’adressait quelques fois au Président Délégué de <st1:personname productid="la Commission" w:st="on">la Commission</st1:personname> et à son
rapporteur, le Colonel PAILLOT, leur disant « les Anciens, vous commencez
à m’em… ».<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il
ne pensait pas à l’époque, que deux ans plus tard il allait en faire au moins
autant avec le Colonel VIGNON, son successeur, qui l’avait désigné comme
Président délégué de la commission des Anciens.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ensuite,
la commission a poursuivi ses actions tant au niveau statutaire, que celui de
la reconnaissance des Anciens comme membres à part entière du réseau fédéral.
Elle s’est efforcée également de mener des actions pour créer des liens entre
tous les Anciens Sapeurs Pompiers de France.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Nous
pouvons le constater au vu du bilan ci-dessous.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal">
SUR
LE PLAN STATUTAIRE :<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Part
variable de l’allocation de vétérance pour les ASP ayant cessé leur fonction à
compter du 01 janvier 1998 ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Maintien
des prestations plus favorables obtenues localement, pour les ASP ayant cessé
leur fonction avant le 01 janvier 1998 ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Extension
de la part variable de l’allocation de vétérance aux ASP ayant cessé leur
fonction avant le 01 janvier 1998 ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
de l’allocation de fidélité en faveur des ASP ayant cessé leur fonction à
compter du 01 janvier 2004 ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
de la prestation de fidélisation et de reconnaissance en faveur des ASP
ayant cessé leur fonction à compter du 01 janvier 2005 ; <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Maintien
des prestations aux conjoints des ASP décédés ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Alignement
de l’allocation de vétérance sur l’allocation de fidélité. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
SUR
LE PLAN FEDERAL :<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Mise
en place de la commission catégorielle des ASP ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
d’une réunion annuelle des délégués départementaux des ASP ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Modification
des statuts de <st1:personname productid="la FNSPF" w:st="on">la FNSPF</st1:personname>
pour que la commission des ASP soit une commission catégorielle à part
entière ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Signature
d’une charte avec <st1:personname productid="la FNSPF" w:st="on">la FNSPF</st1:personname>
sur la place des ASP dans le réseau associatif SP ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Élaboration
d’une convention type prévoyant le rôle des ASP dans certaines activités non
opérationnelles ; <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
du magazine « ASP-MAG » ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
d’un insigne des ASP (plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires vendus par
la boutique);<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
d’une journée des ASP dans le cadre des congrès nationaux ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
d’un objet souvenir pour les ASP centenaires et/ou quittant leur
fonction ;<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]-->-<span style="font-size: 7pt;">
</span><!--[endif]-->Création
d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés marqués de l’insigne ASP.<o:p></o:p></div>
<br />
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-61486208860670991392012-09-12T07:00:00.000+02:002012-09-12T07:00:09.748+02:00[BACKDRAFT ET FLASHOVER]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIoLOKzeGUvc9mYM7YeZ3vMNs2qpHvU6leSYK0TDKObcDj8WIxwPMBNqEB66N-Tg8KZD2slsPcB5VgXUPgBEmNm1s7_PfPee-Mg0Qm4X5k7JKhdnNfOmHXhjNNGEQA-J1cbfpKebltj9y8/s1600/Exercice+feu+r%C3%A9el.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIoLOKzeGUvc9mYM7YeZ3vMNs2qpHvU6leSYK0TDKObcDj8WIxwPMBNqEB66N-Tg8KZD2slsPcB5VgXUPgBEmNm1s7_PfPee-Mg0Qm4X5k7JKhdnNfOmHXhjNNGEQA-J1cbfpKebltj9y8/s400/Exercice+feu+r%C3%A9el.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
BACKDRAFT et FLASHOVER, termes couramment employés dans le jargon des
sapeurs-pompiers, qualifient deux situations de progression de feu en structure
extrêmement dangereuses pour les sapeurs pompiers. Leur soudaineté, et les
difficultés qu’implique leur prise en compte les rendent d’autant plus
redoutés. Mais comment apparaissent-ils ?</div>
<a name='more'></a><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Lorsqu’un feu se déclare dans une structure, il est encore peu
influencé par celle-ci. Il se développe progressivement : C’est la phase
de CROISSANCE. S’il n’est pas stoppé dans sa progression par manque de
combustible, il va totalement impliquer son support d’ignition.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Ensuite, progressivement, le comportement du feu va être influencé par
la structure qui l’abrite : S’il s’agit d’une pièce totalement close, il
ne va pas tarder à perdre en puissance par manque d’air. Si rien n’est fait, le
foyer finira par s’éteindre totalement, et le volume dissipera la chaleur
emmagasinée : le feu se sera éteint de lui-même.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
En revanche, dans un volume présentant des ouvrants, le feu disposera
d’un apport d’air constant, lui permettant d’évoluer. Rapidement, suivant le
cheminement des gaz chauds, la chaleur s’accumulera en partie haute (par
convection), permettant aux flammes de se propager sous le plafond, avant
d’être évacuées vers l’extérieur. Or, lorsque le feu dégage une telle quantité
d’énergie, il soumet toute la pièce à des flux de chaleur (supérieurs à 20
kW/m²) capables d’embraser tout type de combustible en quelques instants. Cette
transition, parfois ultra rapide, entre un feu localisé à son combustible
initial, et un embrasement généralisé, est généralement désignée par le terme
FLASHOVER dans les pays anglophones.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Une fois cette phase de PLEIN DEVELOPPEMENT atteinte, rien ne
l’arrêtera tant qu’il n’aura pas consommé tous les combustibles dont il
dispose. Puis enfin, il amorcera une lente perte d’intensité (période de
DECROISSANCE), jusqu’à s’éteindre de lui-même.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Présentés ainsi, les scénarios sont simples. Mais la réalité n’offre
pas beaucoup d’exemples aussi aisés : les contraintes appliquées à la
structure (bris de vitre sous la chaleur / perte d’étanchéité des plafonds) et
l’intervention des sapeurs pompiers, peuvent à tout moment venir rompre
l’équilibre précaire entre un feu qui s’éteint de lui-même et un feu atteignant
son plein développement. Cette divergence entre les deux courbes de
développement de feu, <b><i>où tout peut arriver</i></b>, est désignée
par le terme de ZONE GRISE.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Le BACKDRAFT (ou Backdraught) est le parfait exemple des phénomènes
pouvant avoir lieu dans cette « Zone Grise ». Le feu ne pouvant se
développer à loisir, du fait de l’absence d’ouvrant (et donc d’apport d’air),
le foyer va perdre d’intensité après avoir consommé ce qu’il pouvait de
l’oxygène présent : il en devient à ce point limité par le comburant, que
les flammes disparaissent. Cependant, la chaleur présente dans le volume et les
combustibles impliqués ne se dissipant pas immédiatement, le foyer, couvant, va
poursuivre le processus de pyrolyse des matériaux, et charger la pièce en gaz
inflammables. Ce temps de « survie » du foyer peut-être rallongé par
l’absence d’étanchéité totale des pièces (interstices sous les portes, etc.),
permettant de petits apports d’air intermittents.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Durant cette période, le premier apport d’air suffisant va permettre
l’inflammation rapide des fumées, associant une énorme libération de chaleur à
une dilatation brutale des gaz. Une déflagration se produit, sa violence se
trouvant la plus concentrée à l’endroit de l’ouvrant ayant cédé.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify;">
Pour les sapeurs-pompiers, toute la difficulté de gestion de ces <i>progressions rapides de feu</i> se trouve
dans leur fulgurance. Cette transition quasi instantanée d’une situation sous
contrôle (et viable) à une situation ingérable (et insoutenable pour un être
humain, même protégé) ne permettant pas de parade adéquate, il faut absolument
se placer dans un processus d’évitement (de l’évènement ou du risque). Deux
possibilités se présentent, véritables enjeux d’aujourd’hui : <b><i>Soit
pourvoir les prévenir, en anticipant leur survenance, soit être en capacité de
les neutraliser en restant en sécurité…<o:p></o:p></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b>JG<o:p></o:p></b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-53648578476423859872012-09-11T07:00:00.000+02:002012-09-13T17:16:33.884+02:00[ETRE SPP : QUELLE FIERTÉ ET QUELLE CHANCE !]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrWD2nANHxzX9erHD1xlKTTix3GKS_jdIJL7Yk6esW404nGTVRN7934TZFMaUg6IwjpXcl7qYhZbYSkJtQvjrcEecdDJkI7f0Uc6V-BVSkCjJU8Ike7I1JP6LRua4X00JxKkSXXvQCLQI2/s1600/11.09.2012+SPP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrWD2nANHxzX9erHD1xlKTTix3GKS_jdIJL7Yk6esW404nGTVRN7934TZFMaUg6IwjpXcl7qYhZbYSkJtQvjrcEecdDJkI7f0Uc6V-BVSkCjJU8Ike7I1JP6LRua4X00JxKkSXXvQCLQI2/s1600/11.09.2012+SPP.jpg" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans nombre d’exemples,
l’avènement de la machine fait passer une fonction du fait social à la
profession. En matière d’extinction d’incendies, l’apparition quasiment
simultanée dans toute l’Europe occidentale, à la fin du XVII ème siècle, de la
pompe à bras, importée de Hollande, nécessita, la création d’unités de
spécialistes pour la mettre en œuvre. Ceux-ci remplacèrent petit à petit, dans
les grandes villes, la population qui emplissait jusque là le service, puis
d’occasionnels sont devenus, permanents, rémunérés (soldés), des gens de métier
et ont constitué une profession.<br />
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il en est ainsi, dans nombre de
pays voisins de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname>
où les Sapeurs-Pompiers professionnels se sont implantés depuis deux siècles.
Les Sapeurs-Pompiers volontaires, émanant principalement, de zones rurales
interviennent en supplétifs des professionnels (comme en Angleterre) ou en
auxiliaires de ceux-ci (comme en Allemagne) où professionnels et volontaires
n’ont généralement pas les mêmes tenues et ne partent pas dans les mêmes
véhicules et où ils n’ont surtout pas les mêmes missions !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le modèle français des secours
est autre et repose sur une complémentarité de Sapeurs-Pompiers professionnels
et volontaires ayant un même champ de compétences dans un même cadre
géographique.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La divergence historique de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> avec les pays
voisins provient de sa Révolution, ou plutôt de son type de Révolution qui va
transformer la quête individuelle de l’Au-delà, celle du sujet de l’ancien
Régime, en une recherche d’un bonheur collectif, laïc où les hommes vivent
libres, égaux, fraternels sans guerre, ni épidémie, ni famine, auquel on
parvient grâce au progrès technique utilisé à des fins humanistes, que l’on
peut résumer sous le terme de « Modernité » cher au siècle des
Lumières. Cette action commune se fait, à l’instar des propositions de Voltaire
et de Rousseau, les deux immenses inspirateurs de <st1:personname productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:personname> française,
par des hommes égaux et libres en droits, appelés citoyens qui prennent à leur
compte les responsabilités de <st1:personname productid="la Société" w:st="on">la
Société</st1:personname> à l’égard des siens. C’est le fondement de
l’engagement citoyen, qui s’applique à toutes les missions sociétales, comme la
lutte contre » les accidents, les fléaux calamiteux tels les
incendies », ce que précise la loi sur les communes du 16 au 24 août
1790.Les sapeurs-pompiers français seront communaux et des citoyens
engagés !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cependant, cet acte
révolutionnaire, fondateur de notre société ne va pas pour autant arrêter toute
évolution émanant de <st1:personname productid="la Révolution" w:st="on">la
Révolution</st1:personname> industrielle, et mettre fin à ce qui existait. Il
va au contraire s’appuyer dessus. Ainsi les sapeurs-Pompiers vont monter peu à
peu en puissance au cours du XIème siècle pour passer de 8000 environ, en
1810, à 310 000 en 1914 soit en
utilisant des structures existantes dans beaucoup de villes, soit en se servant
de la garde nationale devenue milice bourgeoise au gré des régimes politiques. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pendant deux siècles, on verra
deux forces souvent s’opposer : celle des communes qui s’organisent pour
faire face aux nécessités des secours et celle de l’Etat jacobin dont le souci est d’uniformiser les
Sapeurs-Pompiers, à travers le pays. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ainsi, on aura des pompiers
communaux soldés ou pas, des pompiers volontaires de la garde nationale non
soldés, des bénévoles, des permanents, des casernés, des « professionnels
de la pompe » , des militaires (à Paris), des garde-pompes devenant
des sapeurs-pompiers selon les communes et leur histoire. Mais tous ces
sapeurs-pompiers émanent de leur commune et tous prennent des engagements en
tant que citoyens, révocables selon leur seule volonté.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si le décret de 1875 reconnait un
seul statut pour tous les sapeurs-pompiers cela n’empêche pas des communes,
comme Bordeaux par exemple, de commencer à employer des sapeurs-pompiers comme
employés communaux à partir de la même date. A leur suite, les professionnels
s’implantèrent dans les grandes villes pendant toute la première partie du XXème
siècle. Après la guerre, avec l’augmentation exponentielle du nombre d’interventions,
on assista à un renforcement des structures professionnelles et à la
prolifération des pompiers dits « permanents » qui étaient des
employés communaux qui avaient pris un engagement de sapeur-pompier et qui
étaient versé par leur commune , à « titre permanent » ,dans le
service communal d’incendie et de secours. En 1953, un décret statutaire
stipula qu’il existait deux catégories de sapeurs-pompiers : les
professionnels et les non professionnels. La loi du 26 janvier 1984 reconnut
les sapeurs-pompiers professionnels comme des fonctionnaires publics
territoriaux et un décret de 1992 intégra les permanents dans le cadre des
professionnels. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A partir de 1996, avec
l’augmentation non freinée du nombre d’interventions, la constitution du corps
départemental, l’harmonisation du temps de travail, l’application des 35 heures
à la fonction publique (décret du 31 décembre 2001 pour les sapeurs-pompiers),
le nombre de Sapeurs-Pompiers professionnels passa de 28 000 à près de
41 000. Les canons de leur statut en matière de droits, de devoirs, de
formation, d’entrée, d’avancement, de service en font une profession
authentique.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En parallèle le volontariat prit
aussi ses lettres de noblesse, consacrés par la loi de 2011, disposant que le
service d’incendie et de secours, dont les prestations doivent être égales pour
tous les français (attendus de la loi du 3/5/96) s’effectuait avec des
sapeurs-pompiers professionnels et des sapeurs-pompiers volontaires, en
complémentarité, les uns avec les autres. C'est-à-dire que le professionnalisme
n’est ni l’avatar abouti du volontariat, ni le témoignage d’une plus grande
qualité des secours, comme on l’avait longtemps pensé, y compris chez les
sapeurs-pompiers jusqu’à la fin du siècle dernier. L’engagement citoyen dont
les deux procèdent s’adaptent parfaitement aux circonstances temporelles et
géographiques. Aux uns des compétences techniques étendues nécessitant beaucoup
d’interventions pour garder les acquis, aux autres des connaissances de leur profession,
humaines et géographiques de leur secteur pour être performants.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Au-delà de toutes ces évolutions,
et à cause de cet ancrage dans l’engagement des citoyens, la profession de
sapeur-pompier demeure un rêve pour tous ceux qui veulent vivre pleinement leur
passion de secourir les autres. Autant de jeunes professionnels que l’on interroge,
autant de réponses mettant en avant, comme première motivation, le
« secours aux autres ». Un rêve pleinement accessible aux plus humbles,
aux plus modestes, tant que les vertus d’engagement, de don de soi, de
solidarité resteront les premiers critères de sélection. Bien évidemment,
l’engagement fiduciaire, pour la cause des secours remplace l’engagement
beaucoup plus concret du volontaire qui connaît souvent les gens de sa commune ;
la spécialisation dans tel ou tel domaine est recherchée pour donner des
compétences pointues au corps départemental ; le statut de fonctionnaire
ajoute aux obligations de service communes avec celles du volontaire, à l’égard
du public - notamment la notion d’égalité des secours que porte pleinement le
fonctionnaire, qui rappelons le ne perçoit pas un salaire pour une tâche mais
un traitement pour lui permettre d’assurer son service , pour les autres- et
des chefs, la notion de services des élus - employeurs.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est indéniablement une belle,
une magnifique, une passionnante profession, qui donne beaucoup de fierté à
ceux qui ont la chance de la pratiquer. Il faut encore l’améliorer mais aussi
la protéger, contre les atteintes d’un libéralisme excessif, de la
privatisation, de l’élitisme pour que les secours des Sapeurs-pompiers de
France reste inscrits dans les notions de Modernité et d’Universalité que lui
confèrent ses professionnels et ses volontaires, aussi indispensables à la
performance du modèle les uns que les autres,
tous animés du même esprit, d’une même devise Courage et
Dévouement !</div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-58919521869830446942012-09-10T07:00:00.000+02:002012-09-10T07:00:05.226+02:00[PAROLES DE CONGRES]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhektcJnQm0DUxtXwl-Cey1U5sPHnHxV-U2fn3ZjE1tsln734UxxkPzttEiqtBjO-nlTe335pCuzlQX6l3BsB3FlbDVY1fcbUYUyNwlj8BNU3cSXVcFGEY9WPGeFZdmMPEy50vPAuzVZ26w/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhektcJnQm0DUxtXwl-Cey1U5sPHnHxV-U2fn3ZjE1tsln734UxxkPzttEiqtBjO-nlTe335pCuzlQX6l3BsB3FlbDVY1fcbUYUyNwlj8BNU3cSXVcFGEY9WPGeFZdmMPEy50vPAuzVZ26w/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>A propos du rôle de <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la
Fédération</st1:personname> <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><st1:personname productid="la Légion" w:st="on"><br /></st1:personname></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i>Au 14<sup>e</sup> congrès,
en 1895, à Saint-Quentin (Aisne), capitaine Lefebvre (président de l'Union
départementale de l’Oise) :</i> « <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">La Fédération</st1:personname>, quelles que soient les modifications
que vous lui fassiez subir, demeurera toujours, sous une forme ou sous une
autre, la tête dirigeante des sapeurs-pompiers. Je demande donc qu’elle ouvre
ses portes au travail et au progrès. Elle est la fille d’une époque où celui
qui n’avance pas recule. »</div>
<a name='more'></a><o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i> Au 20<sup>e</sup> congrès, en 1900, à Paris,
M. Charles Rabany, haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur
(auteur du fameux manuel </i>Les<i> </i>Sapeurs-pompiers communaux, <i>appelé « le Rabany »),
stigmatise le passé d’avant le développement de <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Fédération</st1:personname> : </i>« Fidèles
à d’anciens usages, à de vieux costumes, les pompiers jouissaient auprès de
leurs concitoyens non pas d’une certaine défaveur, mais d’une estime mêlée à un
certain discrédit. Et quand je dis “auprès de leurs concitoyens”, c’est auprès
de gens qui souriaient de les voir […] sous ces vieux uniformes râpés, sous ces
paradoxales coiffures à plumet multicolore. » <i>(Vifs applaudissements
des congressistes.)<o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0pt; text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right; text-indent: 28.35pt;">
BL</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-22946471918643531672012-09-07T07:00:00.000+02:002012-09-07T10:25:25.801+02:00[ POMPIERS 2.0 ]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzBBY7H3q-nsfMUixVIOxld720XVJw5y20Y0_OUvyyHrVW7Bbb-BIsM5pq4eBAxghBt6in3iOklhc8VBujEWhBBF4ZV_oidb_rqDeJhmVZyQkKsT7CDAQnuzCsBs5GnAjfwQgEaFP41_UI/s1600/07.09.2012PubInternet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzBBY7H3q-nsfMUixVIOxld720XVJw5y20Y0_OUvyyHrVW7Bbb-BIsM5pq4eBAxghBt6in3iOklhc8VBujEWhBBF4ZV_oidb_rqDeJhmVZyQkKsT7CDAQnuzCsBs5GnAjfwQgEaFP41_UI/s1600/07.09.2012PubInternet.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Avez-vous déjà tapé « pompiers »
ou « sapeurs-pompiers » dans le moteur de recherche de Google ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
S’affichent alors 22 700 000
résultats pour le premier, 6 330 000 résultats pour le second. Pas de
doute, les sapeurs-pompiers sont très présents sur la toile ! Et qui
apparaît à la première place de tous ces résultats ? <a href="http://www.pompiers.fr/">www.pompiers.fr</a>, le portail de référence des
sapeurs-pompiers de France, à destination des pompiers et du grand public, créé
dès 1997 par la Fédération, et dont la nouvelle version arrive le 17 septembre
prochain !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a>Lancé en 1997 sous le nom <a href="http://www.pompiersdefrance.org/">www.pompiersdefrance.org</a>, la
vocation du portail Internet <a href="http://www.pompiers.fr/">www.pompiers.fr</a>,
créé par la Fédération, est d’informer tous les sapeurs-pompiers, volontaires
et professionnels, et le grand public sur
le métier et l’actualité des soldats du feu. Tous les textes juridiques les
concernant s’y trouvent, ainsi que les modalités requises pour devenir
sapeur-pompier et évoluer dans le métier, la formation, les avis de concours,
etc. Un annuaire répertorie les coordonnées des SDIS et Unions départementales
et régionales et un forum permet aux membres d’échanger sur leur vocation
commune.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le site s’organise également
autour des grands débats politiques en cours, et fait état des avancées
obtenues par la Fédération dans l’intérêt des sapeurs-pompiers de France. Les
grands événements fédéraux tel le Congrès national sont mis à l’honneur, tout
comme les différentes campagnes de prévention auxquelles participent les
sapeurs-pompiers de France et les offres des enseignes partenaires pour les
adhérents de la Fédération.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le grand public y trouve des
conseils quant aux réflexes à adopter en cas d’urgence et peut s’informer sur les
formations aux gestes de premiers secours.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Enfin les internautes peuvent
également s’informer des actions de l’Œuvre des Pupilles, de la Mutuelle nationale
des sapeurs-pompiers, retrouver les archives du magazine fédéral
Sapeurs-Pompiers de France, et faire leurs emplettes sur la <a href="http://laboutique.pompiersdefrance.org/" target="_blank">Boutique en ligne</a>.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Le 17 septembre prochain</b>, le portail Internet fait peau neuve. Un
nouveau graphisme, de nouvelles rubriques, une navigation facilitée avec un
site dédié pour chaque structure… De nouveaux services seront mis en œuvre durant
le dernier trimestre 2012 : une rubrique emploi avec les postes vacants
dans les différents départements, la possibilité de commenter les articles en
ligne et de proposer vos propres articles et photos, la souscription aux
produits de la Mutuelle nationale, une boutique au goût du jour avec de
nouveaux produits… soyez là !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Outre le portail <a href="http://www.pompiers.fr/">www.pompiers.fr</a>, la Fédération est également
présente sur les réseaux sociaux. <a href="https://twitter.com/Pompiersfr">Twitter</a>
et <a href="http://www.scoop.it/t/sapeurs-pompiers-de-france/">Scoop.it</a> présentent
une revue de presse en ligne de l’actualité politique, associative et terrain
des sapeurs-pompiers de France. Nouvelles venues, la <a href="http://www.facebook.com/pages/Pompiersfr/444862235558696">page Facebook
de Pompiers.fr</a> et la <a href="http://www.facebook.com/pages/F%C3%A9d%C3%A9ration-nationale-des-sapeurs-pompiers-de-France/148579431946505">page
Facebook de la Fédération</a> vont s’adresser aux jeunes sapeurs-pompiers, promouvoir
le volontariat et vous faire bénéficier d’offres exclusives des enseignes de la
carte d’adhérent ! N’oubliez pas de cliquer sur « j’aime » pour
être sûr de ne rien rater ! <o:p></o:p></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: right;">
AG</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-61509346280104886522012-09-06T07:00:00.000+02:002012-09-06T07:00:12.759+02:00[SOL EN FA : SOLidarité ENfant FAmilles]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9ssemgYDLaMousWtl1_6V5N_kZqyAlrzgqd3vIY8k7jUlw58oGmwrJikCM_O3dL-yeaNkuNQMuaZBz7gelyF9IQEtNUoaoV9ZAG2Hl_ByTKDh7OzKeMdqb0cMTwD7BWKwYjfJWXJHkJq/s1600/06.09.2012+RaconteODP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9ssemgYDLaMousWtl1_6V5N_kZqyAlrzgqd3vIY8k7jUlw58oGmwrJikCM_O3dL-yeaNkuNQMuaZBz7gelyF9IQEtNUoaoV9ZAG2Hl_ByTKDh7OzKeMdqb0cMTwD7BWKwYjfJWXJHkJq/s1600/06.09.2012+RaconteODP.jpg" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A sa création en 1929, la mission de l’Œuvre des pupilles
était d’apporter son soutien, moral et financier, aux enfants et veuves ou
veufs dont le parent ou époux était décédé en service commandé, c'est-à-dire
dans l’exercice de ses fonctions.<br />
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais plus de 65 ans plus tard, l’ODP a grandi et fait le
choix d’élargir son action. En 1993, le conseil d’administration prend donc une
décision fondamentale : les orphelins dont le parent sapeur-pompier est
décédé hors service commandé sont désormais pris en charge par l’ODP sous
certaines conditions. Ils peuvent ainsi bénéficier si nécessaire du versement
d’une allocation trimestrielle, et dans le cas contraire la « reconnaissance
pupille » leur ouvre l’accès à toutes les autres actions de soutien de
l’ODP.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En 1999, un remaniement de taille au sein de la famille des
sapeurs-pompiers vient à nouveau diversifier les bienfaits de l’Œuvre : la
« Charte pour la mise en place d'un réseau d'action sociale chez les
Sapeurs-Pompiers » lui attribue en effet le rôle curatif de l’action
sociale. Ainsi l’ODP, se voit confier la tâche nouvelle d’assister les
sapeurs-pompiers et leur famille dans le besoin.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Aujourd’hui, l’Œuvre des pupilles orphelins et fonds
d’entraide des sapeurs-pompiers de France c’est 333 pupilles dont le parent est
décédé en service commandé, 324 orphelins pris en charge dont le parent est
décédé hors service commandé, 375 enfants qui bénéficient de la reconnaissance
pupille et 51 familles qui bénéficient de solidarité famille.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
Commandant Pierre
MAZURE </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: right;">
1<sup>er</sup>
Vice-Président de l’Œuvre des Pupilles</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-64989044212136151032012-09-05T07:00:00.000+02:002012-09-05T07:00:00.106+02:00[CONCOURS DE MANŒUVRE]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJs_6S4Hie-thzw8QL6uWzc_hFmEd2GqSMmSubhe2V4CiDyM1lwupoIB85CJVwz9uBRUyfBswgz89EeCmvt-poCcOgJyVPFT9IR3leO7EEtjM9aqQBnmW8UkgruhiaYSgPuPayH4E8981O/s1600/05.09.2012+Devidoire.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJs_6S4Hie-thzw8QL6uWzc_hFmEd2GqSMmSubhe2V4CiDyM1lwupoIB85CJVwz9uBRUyfBswgz89EeCmvt-poCcOgJyVPFT9IR3leO7EEtjM9aqQBnmW8UkgruhiaYSgPuPayH4E8981O/s1600/05.09.2012+Devidoire.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dès 1860, les concours de pompes
entrent dans les mœurs. Le premier concours d’envergure nationale, à notre
connaissance, aurait eu lieu le 8 octobre 1854 à Melun. Avec l’autorisation du
préfet et de la municipalité, il rassemble deux cent trois hommes appartenant à
vingt et une subdivisions de l’arrondissement pour les faire manœuvrer en
commun. Des officiers du Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris constituent
alors le jury. Il y aurait eu environ 700 sapeurs qui se seraient déplacer afin
d’en être spectateurs.</div>
<a name='more'></a><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Depuis, les concours de pompes
se développent et connaissent un vif
succès dans toute <st1:personname productid="la France. Ils" w:st="on"><st1:personname productid="la France." w:st="on">la France.</st1:personname> Ils</st1:personname> créent une émulation au sein de la communauté des
sapeurs-pompiers : les sapeurs-pompiers se rassemblent, se rencontrent et
se confrontent amicalement. C’est l’occasion de montrer le bon entrainement du
corps, l’amélioration des techniques, le développement des compétences et le
zèle des participants. En 1878, Alfred Latour (futur Président de <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname>) avait déjà
noté l’ampleur du phénomène et l’importance de ces concours dans son étude
intitulée <i>Quelques idées sur
l’organisation des sapeurs-pompiers en province</i>.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dès sa création, en 1882, <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> a conscience
du rôle fédérateur des concours. En effet, les concours contribuent à l’uniformisation
des sapeurs-pompiers de France en passant par le matériel et
l’habillement : <i>l’uniforme doit être
propre et l’ensemble régulier.</i> <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">La Fédération</st1:personname> va promouvoir les concours de pompes et de
manœuvres. Pour cela, un seul moyen d’y parvenir : établir une
réglementation nationale par la publication d’un manuel utilisé par tous. Ce sera
les <i>manuels des concours</i> de
l’Encyclopédie Roret. Ils apparaissent à la fin des années 1890. Avant ces
premiers manuels spécifiques aux concours de 1897, c’est le <i>manuel complet du sapeur-pompier de
l’encyclopédie Roret</i> qui fait référence. Ensuite, <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> publiera en
1926 et en 1948, <i>les manuels des concours
et d’instruction</i>. C’est le socle indéniable de l’organisation des concours.
Ainsi, ils sont désormais organisés sous la direction de <st1:personname productid="la F←d←ration. Ils" w:st="on"><st1:personname productid="la F←d←ration." w:st="on">la Fédération.</st1:personname> Ils</st1:personname>
comportent alors un examen sur la théorie pour les officiers et sous-officiers
d’après ces manuels, des questions de stratégie selon le thème de manœuvres, la
revue, un défilé et les manœuvres. On est bien loin des premiers concours qui
se résumaient à la manœuvre de la pompe…D’ailleurs, on se rappelle du concours
organisé à Vincennes lors de la fête des 100 000 qui fut mémorable.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les concours de pompes, relayés
par les unions départementales, sont un maillon essentiel de <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> car
l’adhésion au concours implique l’acceptation en entier des règlements,
instructions et programme de <st1:personname productid="la F←d←ration. Seuls" w:st="on"><st1:personname productid="la F←d←ration." w:st="on">la Fédération.</st1:personname>
Seuls</st1:personname> les insignes fédéraux ou des unions départementales
sont tolérés.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ils suivent les évolutions de
leur temps comme en 1895 où l’on voit apparaître une manœuvre d’ambulance dans
les concours, grâce à l’action du Major Le Page.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour finir, il faut noter la
dimension festive des concours. On remet des récompenses individuelles et
collectives : objets d’art, primes en espèces…La journée peut se terminer
par un banquet ou/et un bal avec les personnalités locales. Ce qui vaudra aux
concours d’ardentes critiques de certains qui accusent les<i> « farceurs-pompiers » de refuser d’aller au feu parce qu’ils
partent comme juré à un concours </i>»
selon Yvan Hitzemann en 1912. Face à ses accusations de légèreté, <st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> défendra
toujours la crédibilité des sapeurs-pompiers et le sérieux de l’organisation.
Par exemple, elle supprime la revue des concours en 1925 estimant que <i>les
engins d’extinction quels qu’ils soient ne devraient jamais sortir de leurs
villes ou communes respectives […],</i> mettant en avant, au passage, le rôle
fondamental de l’Inspecteur départemental. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le concours national est toujours
couplé de la fête fédérale, le dernier eut lieu à Mande-la-Belle en 1962.
Aujourd’hui, les Jeunes Sapeurs-Pompiers ont pris la relève par leur concours
de manœuvres et on note que le parcours sportif découle aussi de cette
tradition. D’autres concours, notamment européens, existent encore, comme celui
qui sera organisé par Altkirch en 2013.</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-37049285842083799332012-09-04T07:00:00.000+02:002012-09-04T07:00:00.989+02:00[L'AIDE A L'ETRANGER]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlfoEYRTWHAdOw976rgaEgkGA7lKE2jiyvYt25t_Ndaivqi4WG8_ZowONFTmOIG5C3rQPJhAUpqiizaRSbG_Y9NrIHP-cUTWjzQ0_VUWtBpbaRTyFBr93fH_Q2tZ5LoNwg3SE24-ItS-rK/s1600/04.09.2012+2004-tsunami.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlfoEYRTWHAdOw976rgaEgkGA7lKE2jiyvYt25t_Ndaivqi4WG8_ZowONFTmOIG5C3rQPJhAUpqiizaRSbG_Y9NrIHP-cUTWjzQ0_VUWtBpbaRTyFBr93fH_Q2tZ5LoNwg3SE24-ItS-rK/s400/04.09.2012+2004-tsunami.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Source Wikipedia, auteur : David Rydevik</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Rappelons nous, le 26 décembre 2004, un terrible raz de
marée frappe tragiquement plusieurs pays d’Asie du Sud.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br />
<div style="text-align: justify;">
Un immense climat émotionnel envahit notre pays à la vue de
ces milliers de personnes rescapées de ce terrible phénomène naturel et qui
errent, dans le dénuement le plus complet, à la recherche du moindre abri.</div>
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Dés le 5 janvier 2005, les sapeurs-pompiers de France à
travers leurs amicales, leurs unions départementales et régionales et leur
grande Fédération s’engagent dans le formidable élan de solidarité pour venir
en aide aux victimes.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Grâce à la générosité traditionnelle des sapeurs-pompiers de
France orchestrée par une campagne de solidarité sans précédent ce sont
254 715.00 Euros qui ont été récoltés.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Un groupe de travail issu du conseil d’administration de <st1:personname productid="la F←d←ration Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="la F←d←ration" w:st="on">la Fédération</st1:personname> Nationale</st1:personname>
des Sapeurs-Pompiers de France est chargé d’étudier et de proposer des projets
d’associations spécialisées, au savoir faire reconnu, déjà implantées dans les
pays concernés.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<o:p> </o:p> </div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Au total, cinq associations partenaires pour huit actions
différentes ont été ainsi soutenues grâce
à la générosité des sapeurs-pompiers de France.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
DT</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-36809127401472479622012-09-03T07:00:00.000+02:002012-09-03T07:00:01.515+02:00[PAROLES DE CONGRES]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIslm_6UCmzoOxqBqIPxhbUJxIguDzY5622L4YP3hN7gfBqDalGVfM9IDBBTydD9ojlYUEdrwZB_MIzjJiqrKdZeVdbv_bKZnyUl38knlq1rCkW3xpsJA_ttrkIOCdQiDkFpEVUDHPJ6D/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIslm_6UCmzoOxqBqIPxhbUJxIguDzY5622L4YP3hN7gfBqDalGVfM9IDBBTydD9ojlYUEdrwZB_MIzjJiqrKdZeVdbv_bKZnyUl38knlq1rCkW3xpsJA_ttrkIOCdQiDkFpEVUDHPJ6D/s1600/03.09.2012+Congres.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>A propos des origines de la Fédération <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 28.35pt;">
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<i>Au 1<sup>er</sup> congrès,
en 1882, à Reims, capitaine-président Léon Patoux </i>: « Le but que se propose <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> est clair et
nettement défini. Nous voulons demander au gouvernement les réformes que nous
jugeons nécessaires pour que l’organisation des compagnies de sapeurs-pompiers
en général soit établie sur des bases sérieuses. »</div>
</div>
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">
<o:p></o:p><br /></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div style="text-align: justify;">
<i>Au 14<sup>ème</sup> congrès,
3 août 1895 (oui, au XIXe siècle finissant !), Saint-Quentin
(Aisne)</i>. A la tribune de l'assemblée
générale, un certain capitaine Lefebvre (président de l'Union départementale
de l’Oise) conclut ainsi son discours : <i>« <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname>,
quelles que soient les modifications que vous lui fassiez subir, demeurera
toujours, sous une forme ou sous une autre, la tête dirigeante des
sapeurs-pompiers. Je demande donc qu’elle ouvre ses portes au travail et au
progrès. Elle est la fille d’une époque où celui qui n’avance pas recule. »</i><o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div style="text-align: justify;">
<i>Au
25<sup>e</sup> congrès, en 1905, à Creil (Oise), le commandant Charles-Auguste
Michel, véritable fondateur de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la
Fédération</st1:personname> (il a donné sa démission de président d’honneur en
1890), fait lire ce message rédigé de sa main : </i>« [Les premières années], ce fut un
travail de Titan. De prime abord, on nous regarda d’un bien mauvais œil.
Qu’était-ce que ces pompiers qui viennent troubler la quiétude de bons employés
vivant sagement et sans soucis ? Que demandent-ils ? Des
aménagements, des règlements nouveaux, des avantages ? Mais vous avez
toujours vécu ainsi. Tout va bien, pourquoi changer ? »</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
BL</div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-90421308574134777742012-08-31T07:00:00.000+02:002012-08-31T09:43:11.909+02:00[ENSOSP]<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL8owt6GJpdyUqK1eQwuxdl-Z7CGLjQ3uRhA-sUOPAHYV9R4AX9Jx-Yzi_TcDh7eWhVd_kFkK3WBGSKwOvsWJKn_K60P-1ZWEKhBDDFc7ahxKO9Qcr0dymPEFWnXFYRCwGpz2iCawypExp/s1600/31.08.2012+ensosp_23781.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL8owt6GJpdyUqK1eQwuxdl-Z7CGLjQ3uRhA-sUOPAHYV9R4AX9Jx-Yzi_TcDh7eWhVd_kFkK3WBGSKwOvsWJKn_K60P-1ZWEKhBDDFc7ahxKO9Qcr0dymPEFWnXFYRCwGpz2iCawypExp/s400/31.08.2012+ensosp_23781.JPG" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-align: justify;"><b>ENSOSP, Notre école !</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Depuis plusieurs années, <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> demandait la
création d’une école d’application. Le Colonel Sibué </span><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">était le porte-parole de </span><st1:personname productid="la Fédération" style="font-size: 12pt; line-height: 115%;" w:st="on">la Fédération</st1:personname><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> sur ce
dossier. Son intervention au congrès de Mulhouse en 1976 auprès de M.</span><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> </span><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Gérondeau, directeur de </span><st1:personname productid="la Sécurité Civile" style="font-size: 12pt; line-height: 115%;" w:st="on">la Sécurité Civile</st1:personname><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">,
fut mémorable.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il rappelait que <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> restait l’un des
tous derniers pays dits « développés » qui n’avaient pas d’école
nationale. La formation, André Sibué, il connaissait et il pratiquait.
N’avait-il point créé à Metz où il était directeur départemental l’un des
principaux pôles d’excellence d’expertise de sapeurs-pompiers ? A partir
de ce pôle, il avait créé une école départementale devenue interrégionale
remarquable, dont les enseignements réputés étaient recherchés par les
officiers de sapeurs-pompiers de tout le pays.</span></div>
<a name='more'></a><o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">André Sibué profita d’amitiés
nouées dans la résistance, notamment avec le Préfet Paolini, directeur de
cabinet du ministre de l’Intérieur, pour promouvoir le dossier de la création
d’une école nationale. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">A vrai dire, un embryon d’école
existait depuis 1946 : le centre national d’Instruction de <st1:personname productid="la Protection" w:st="on">la Protection</st1:personname> contre
l’Incendie (CNIPCI) qui était rue
Chaptal à Paris, dirigée par un officier supérieur de <st1:personname productid="la Brigade" w:st="on">la Brigade</st1:personname> qui en assurait
également la logistique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Mais l’ambition d’André Sibué
était beaucoup plus large, étendue, ouverte. Il voyait une école avec un
plateau technique, capable de supporter la totalité des formations de base, et
des formations opérationnelles, techniques et administratives qu’un officier
professionnel devait suivre tout au long de sa carrière.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le ministre de l’intérieur M.
Bonnet le reçut en tête à tête pour évoquer cette question. Il fut convaincu,
comme il le dira lui-même par les arguments développés par le colonel Sibué. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il décida, la création de
l’Ecole Nationale Supérieure des Sapeurs-Pompiers (ENSSP) en 1977.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il choisit le site de
Nainville-les-Roches où se situait un manoir abritant depuis 1954 l’Ecole
nationale de protection civile fut choisie. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">En hommage à <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> et à son
président il posa la première pierre de la nouvelle école le 2
octobre 1977 dans le cadre du congrès fédéral de Fontainebleau !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Des locaux pédagogiques et d’hébergement
seraient construits dans le parc, un local des équipements sportifs et un
embryon de plateau technique viendraient plus tard compléter le site.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Un officier de sapeur-pompier
professionnel en serait le directeur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">L’école fonctionnerait avec une
subvention de l’Etat et les stagiaires auraient leurs salaires et leur
logistique pris en charge par leurs employeurs. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">L’école fut ouverte en 1979 et
le Président de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la
République</st1:personname>, M. Valéry Giscard d’Estaing vint l’inaugurer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le Colonel Jean-Paul SAVELLI en
fut le premier directeur.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le rôle d’André Sibué avait été
déterminant. Sa volonté farouche de
parvenir à ses fins, avait triomphé. La reconnaissance accordée à
l’unanimité par le Conseil d’administration de l’école en baptisant, en 2010,
son grand amphithéâtre du nom d’André Sibué est un juste hommage aux mérites du
président fédéral.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Des générations d’officiers
commencèrent à arriver par promotions à l’école, devenue en 1986, l’ENSOSP
(école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Cependant, l’école était
victime de son succès. A partir du milieu des années 90, la formation était
devenue le premier poste en temps de travail des sapeurs-pompiers. <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname> avait deux
vœux : l’ouverture de l’Ecole aux officiers de sapeurs-pompiers volontaires,
l’aménagement d’un module historico-sociologique rappelant l’histoire de la
construction du modèle français des secours, les valeurs fondamentales sur
lesquelles il est construit et les devoirs que cela impose aux Sapeurs-Pompiers
en général et aux officiers tout particulièrement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le premier fut peu à peu
entendu mais le second mit beaucoup plus de temps à prendre forme puisqu’il
fallut attendre l’automne 2011 pour le voir officiellement prendre sa place.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">L’école devenait trop petite,
il fallait l’agrandir. A Nainville, il n’y avait pas les surfaces nécessaires à
la construction d’un plateau technique moderne.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Les modes de gestion de 1977
avaient vécu. L’école avait besoin d’autres fonds pour investir et fonctionner.
Elle avait besoin d’un autre statut.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ce fut toute l’action de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> sous
l’instigation de son président le Colonel Daniel ORY avec ses vice-présidents Jean-Paul AUTRET et
Richard VIGNON d’obtenir ce nouveau statut et le plateau technique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il décida le ministre de
l’intérieur, M. Nicolas SARKOZY en 2002 de prendre les décisions qui depuis
longtemps murissaient. Ainsi le 7 juin 2004, un décret transforma l’Ecole
Nationale en établissement public, doté d’une personnalité juridique propre
avec un président, un conseil d’administration et un directeur et des
compétences considérablement élargies.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le site d’Aix-les-Mille et de
Vitrolles pour le plateau technique furent choisis pour accueillir la nouvelle
école.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ce nouveau statut permit à
l’Ecole de se développer avec un grand succès. Le site d’Aix fut ouvert en
2007.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Les missions confiées à l’Ecole
pour qu’elle devienne le chef de file des écoles de formation, furent remplies
avec succès. Son rayonnement dans le monde des sapeurs-pompiers et à
l’extérieur du pays aussi. Tout cela était de nature à réjouir les
sapeurs-pompiers de France et leur Fédération. Malheureusement, petit à petit,
une fêlure se fit entre l’Ecole Nationale et <st1:personname productid="la Fédération. En" w:st="on">la Fédération. En</st1:personname>
dépit de la bonne entente de la direction de l’Ecole et des responsables
fédéraux, des rapprochements effectués, des actions intentées, cette fêlure se
transforma insensiblement en fissure.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">D’un côté une volonté de ne pas
considérer <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname>
comme le partenaire privilégié, de l’autre des difficultés à participer aux
ambitions légitimes de l’Ecole.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Mais cette analyse est trop
simple. <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname>
souhaite, en fait, que soit clairement affirmée que l’Ecole Nationale est
certes une grande école, l’école de l’élite des sapeurs-pompiers, mais pas une
école de l’élite de <st1:personname productid="la République. C'est" w:st="on">la
République. C'est</st1:personname>-à-dire de garder profondément ancré dans
les valeurs de l’Ecole que les pompiers émanent de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname> et de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>, de
l’engagement citoyen et non de l’Etat, qu’ils en portent les valeurs
propres : <st1:personname productid="la Modernité" w:st="on">la Modernité</st1:personname>,
l’Universalité, l’Humanisme et la quête de la liberté de l’égalité et de la
fraternité ! …et non celles de Discipline et de Technicité ou toutes
celles, certes irréprochables, mais sans lien ni sens, gravées sur les marches
du site d’Aix.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Il n’y a pas de divergence
entre les déclarations d’intention de l’Ecole et ces valeurs fondamentales des
sapeurs-pompiers de France, mais il en existe, malheureusement trop souvent,
entre les intentions et la pratique quotidienne.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">C'est-à-dire que dans ses
actes, dans ses pratiques, dans son esprit, l’enseignement et la transmission
des valeurs, leur partage et la volonté de les faire vivre au sein de l’Ecole
n’est pas, à l’avis, de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la
Fédération</st1:personname> assurée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">De nombreux rapports et
notamment celui de la commission Ambition volontariat en 2009 ont relevé
cette nécessité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Et tout porte à croire que nous
y arriverons.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La volonté des pompiers de
l’Ecole et de <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname>
de s’entendre, de s’écouter, de se comprendre est plus forte que tout. Les
échanges sont nombreux. <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">La
Fédération</st1:personname> participe à l’élaboration des projets de l’Ecole.
La place aux sapeurs-pompiers volontaires s’élargit peu à peu. Le module
historico-sociologique où sont donnés les rudiments des valeurs fondamentales
du modèle français des secours a vu le jour. Il faut encore des pas encore plus
grands et plus rapides, c’est possible.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Plus que jamais cette Ecole,
voulue, portée, soutenue par les Sapeurs-Pompiers de France doit devenir notre
Ecole, celle qui doit être l’extraordinaire institution capable de former des
managers compétents pour faire vivre la complémentarité entre les
sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, la consubstantialité entre nos
unités opérationnelles et le réseau associatif, celle qui doit être le
formidable vivier et la vitrine limpide de nos valeurs, de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>, de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> !<o:p></o:p></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-32823525026750625452012-08-30T07:00:00.000+02:002012-08-30T07:00:00.813+02:00[CITATION À L'ORDRE DE LA NATION]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZEFwJmUDp2dAS-79f5xYVjOZV3QN9SZBJgOGM8qm6debX6Bc-jvgpV2FRRPEbnZb9yVZG6wqOEqEiYGZDDuZkrDyfWgEM1SB51H868uc7reTeWVh23pJ7tOftXdpj4m_wNascpE7pYIKH/s1600/30.08.2012+ordre+de+la+nation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="464" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZEFwJmUDp2dAS-79f5xYVjOZV3QN9SZBJgOGM8qm6debX6Bc-jvgpV2FRRPEbnZb9yVZG6wqOEqEiYGZDDuZkrDyfWgEM1SB51H868uc7reTeWVh23pJ7tOftXdpj4m_wNascpE7pYIKH/s640/30.08.2012+ordre+de+la+nation.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: x-small;">Source : <span style="background-color: #f9f9f9; line-height: 19.200000762939453px;">Gouvernement français, archives familiales.</span></span><br />
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><span style="background-color: #f9f9f9; line-height: 19.200000762939453px;"><br /></span></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le 30 août 1947, il y a
exactement 65 ans aujourd’hui, le gouvernement de Paul Ramadier, cite <st1:personname productid="la Fédération Nationale" w:st="on">la Fédération Nationale</st1:personname>
des sapeurs-pompiers français à l’Ordre de <st1:personname productid="la Nation." w:st="on">la Nation. </st1:personname>Le texte est éloquent :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>« Par leur héroïsme et leur sang froid au cours de la lutte contre
les multiples incendies survenus durant les hostilités et par leur
participation inlassable à toutes les modalités de <st1:personname productid="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:personname> durant
l’occupation, les officiers et les sapeurs des Corps composant <st1:personname productid="la Fédération Nationale" w:st="on">la Fédération Nationale</st1:personname>
se sont acquis des titres incontestables à la reconnaissance du Pays »</b></div>
<a name='more'></a><span style="text-align: justify;">Le président de </span><st1:personname productid="la Fédération" style="text-align: justify;" w:st="on">la Fédération</st1:personname><span style="text-align: justify;">, le
commandant Paul Geoffroy, écrira dans les colonnes du
« Sapeur-Pompier » : <i>« que le libellé de cette citation ne
laisse aucun doute : ce sont les Officiers et les sapeurs de tous les
Corps français sans exception qui, par leur valeur, leur dévouement à servir,
leur action dans </i></span><i><st1:personname productid="la Résistance" style="text-align: justify;" w:st="on">la
Résistance</st1:personname><span style="text-align: justify;">, bénéficient de cet honneur. Indépendamment des
récompenses individuelles et de celles décernées à certains Corps, le Gouvernement
a voulu témoigner sa reconnaissance à tous les Sapeurs-Pompiers unis dans le
sein de notre Grande Fédération Nationale. »</span></i><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une citation à l’ordre de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>, accordée à titre collectif,
à une Fédération, c’est exceptionnel au sens littéral du mot. Elle est
aussi extrêmement importante, dans sa portée et sa signification pour les sapeurs-pompiers de France et leur Fédération :</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Elle signifie bien d’abord que <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> représente
tous les sapeurs-pompiers de France. C’est l’instance Nationale qui a charge de
le faire. Ce texte le reconnaît avec un naturel qui relève du truisme. Et <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> les regroupe
tous (« /… les officiers et les sapeurs des Corps composant <st1:personname productid="la Fédération Nationale" w:st="on">la Fédération Nationale</st1:personname> … /»)
qu’ils soient adhérents ou pas parce qu’ils en sont tous bénéficiaires. Cette
citation le dit avec une limpidité extraordinaire puisque c’est à travers <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> que sont honorés,
en 1947, tous les sapeurs-pompiers de France, sans exception, comme le fait
remarquer le président Geoffroy. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Cette citation clôt aussi un
débat : les sapeurs-pompiers ont agi sous l’occupation avec héroïsme et
ont participé à toutes les modalités de <st1:personname productid="la Résistance. N" w:st="on">la Résistance. N</st1:personname>’oublions
pas qu’en 1947, on sort à peine de « l’Epuration », des grands procès
des collaborateurs, des mises en cause des grands corps nationaux, des
entreprises qui ont collaboré. Non seulement les sapeurs-pompiers de France ne
sont entachés d’aucune faute, mais de surcroît leur comportement a été
exemplaire. C’est le premier gouvernement de <st1:personname productid="la IVème République" w:st="on">la IV<sup>e</sup> République</st1:personname>
qui le dit, le gouvernement Ramadier directement inspiré du Conseil National de
<st1:personname productid="la Résistance. Redisons-le" w:st="on">la Résistance.
Redisons-le</st1:personname>, c’est exceptionnel !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La portée de cette reconnaissance
va encore beaucoup plus loin : le Conseil national de <st1:personname productid="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:personname> est cette
instance qui a fait vivre pendant la guerre et après guerre, les valeurs de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> et suscité
cet élan inouï qui transcende les clivages politiques : il existe un
devoir sacré : œuvrer pour l’intérêt général de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname> ; <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> a un
Universalisme qui mène vers un paradis laïque collectif où tous les Français
seront libres, égaux et frères ! Et parmi tous les corps sociaux républicains,
c’est à celui qui émane de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la
Nation</st1:personname>, et non pas à ceux qui procèdent de l’Etat, que l’on
reconnaît d’avoir en présence de l’ennemi qui occupe le pays, porté ces valeurs
de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>,
ceux qui agissent ensemble, avec abnégation, courage et dévouement pour
l’Universalité de <st1:personname productid="la France. Et" w:st="on">la
France. Et</st1:personname> ce ne fut pas chose facile ! Rappelons que
l’armée d’occupation et l’Etat français se sont méfiées des sapeurs-pompiers
pendant toute l’occupation, estimant qu’ils n’étaient pas loyaux, ni
suffisamment dociles et que l’on ne pouvait accorder aucune confiance à des
unités où l’engagement est libre, citoyen, et où l’on s’administre librement.
De très nombreux corps communaux furent dissous et la défense contre l’incendie
donnée à des unités militaires placées sous la tutelle de l’Etat de Vichy, ou à
des unités de l’armée d’occupation. Ce furent des échecs. Les sapeurs-pompiers
de France, parce qu’ils émanent de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname> qui prend, à travers
eux, à son compte la responsabilité des secours, continuèrent à l’exercer avec
leurs moyens, quelquefois plus que leur bras, leur bonne volonté et leur courage,
avec des « auschwetch » de défense civile! … On imagine sans mal ce
qui a pu susciter, au ministère de Monsieur Dupeux en 1947, la transcription sur
<st1:personname productid="La Citation" w:st="on">la Citation</st1:personname>
des termes d’héroïsme et de Résistance… !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est un formidable héritage que
nous ont laissé nos anciens. A nous de faire valoir cette Citation pour bien
revendiquer ce qu’elle nous accorde : s’il y a en France « un corps
social » qui est fidèle, par-dessus tout, à <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname>, y compris
même, par-dessus l’Etat quand le pouvoir en place est dévoyé et a perdu les
valeurs républicaines, un corps social, qui par son action quotidienne, au nom
de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>
au nom de son intérêt général, résiste parce que son action est de la
résistance immanente, c’est bien celui des sapeurs-pompiers et pas un autre,
surtout pas ceux qui auraient aujourd’hui quelques condescendances à l’égard de
ces modestes, de ces humbles, à qui l’on ne pourrait pas faire confiance parce
qu’ils n’émaneraient pas de l’Etat, parce qu’ils auraient l’orgueilleuse prétention
de considérer que leur engagement est libre ! </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Brandissons cette Citation comme
un étendard ! Avec fierté ! Lisons-la ! Rappelons-la !
Faisons la valoir ! C’est utile dans le débat actuel.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les sapeurs-pompiers de France
sont les premiers à qui <st1:personname productid="la République" w:st="on">la
République</st1:personname> doit faire confiance quand elle veut promouvoir
son modèle de Sécurité Civile !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La preuve ? <st1:personname productid="La Citation" w:st="on">La Citation</st1:personname> à l’Ordre de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname> de 1947 !</div>
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-67134645404711225352012-08-29T07:00:00.000+02:002012-08-29T12:10:56.839+02:00[LES POMPIERS AU CINÉMA]<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZG31F3CX6FMt0_IvQRlG8pr2kl7LB5seRf6bAmn28Mt9tYYwFcqEgsFjLE9ZJsnVmfAYcRRHGOxxQJt6W6tKdDNviYhJUrp33mAfUNacOD5lQWPDjN94Ws0UWFABwh6d_rjQpO48adNeg/s1600/29.08.2012+backdraft.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZG31F3CX6FMt0_IvQRlG8pr2kl7LB5seRf6bAmn28Mt9tYYwFcqEgsFjLE9ZJsnVmfAYcRRHGOxxQJt6W6tKdDNviYhJUrp33mAfUNacOD5lQWPDjN94Ws0UWFABwh6d_rjQpO48adNeg/s640/29.08.2012+backdraft.jpg" width="425" /></a></div>
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Moins
interprétés que les policiers, les pompiers ont tout de même une certaine
notoriété cinématographique due à certains films remarqués…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Les
pompiers au cinéma sont apparus dès 1894, avec des courts métrages de Lumière
ou encore de Pathé qui ont introduit peu à peu la profession dans les
scénarios, mais c’est le film <i>Charlot
pompier</i> de l’incontestable Charlie Chaplin qui a marqué les esprits par sa
drôlerie légendaire.</span></div>
<a name='more'></a><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><o:p></o:p></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Il
faudra attendre 1974 et le très long métrage (2h45) de John Guillermin et
d’Irwin Allen, <i>La tour infernale</i> avec
Steve McQueen, Paul Newman ou encore Faye Dunaway pour qu’un film mettant en
scène des pompiers soit nommé au Oscars. Fait exceptionnel : de véritables
pompiers de San Francisco et de Los Angeles ont tournés dans le film, pas
besoin pour eux de prendre des cours de cinéma… L’intrigue est concentrée à San
Francisco sur l’incendie d’un immeuble de plus de cent étages. A l’époque,
réaliser un film spectaculaire était peu aisé mais l’équipe de production et de
réalisation a déployé les grands moyens pour rendre ce film le plus crédible
possible. L’histoire a été inspirée par deux livres mais aussi par la période
de tournage : en effet, la construction des gratte-ciels était en pleine
expansion et cela constituait un véritable phénomène de fascination. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Il
serait impossible de ne pas aborder le film de Ron Howard datant de 1991, il
s’agit bien-sûr de <i>Backdraft</i>. C’est
l’histoire de deux frères qui ont perdu leur père, pompier dans un incendie,
ces derniers seront à leur tour, pompiers et devront combattre une mystérieuse série
d’incendies qui se déroulent à Chicago. Le succès de ce film est du notamment aux
effets spéciaux exceptionnels : en effet, le <i>backdraft</i>, très bien connu des sapeurs-pompiers, conduit à une très
forte explosion, il était primordial de bien le transposer dans le film et de
le rendre réalistes. Les critiques sont unanimes et consacrent ce film en chef
d’œuvre.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Plus
tard, en 2005, c’est Joaquin Phoenix et John Travolta qui revêtissent
l’uniforme de soldat du feu pour les besoins du film <i>Piège de feu</i>. L’intrigue est d’autant plus intéressante que le film
est centré sur un pompier qui est piégé dans les flammes et qui se retourne sur
sa carrière et sa vie personnelle. L’alliance des deux récits montre combien
les deux sont liées dans la vie d’un pompier. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Ron
Howard, réalisateur de <i>Backdraft,</i> a
dit ‘’ Les pompiers ont une relation de haine et d’amour avec leur travail. Il
y a un prix que tout le monde doit acquitter y compris les pompiers. Eux, ils
le paient en émotion, et ils paient aussi avec leur vie’’.</span><span style="font-family: Arial;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">CJ</span></div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-76571602459541112472012-08-28T07:00:00.000+02:002012-08-29T12:09:39.182+02:00[HISTOIRE DE CORDES... HISTOIRES D'HOMMES]<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0StH0RzQ8B-6VbuKOdqb5LmknLe6bjLqsZQzpRQCooYSEQkrUk0U-N8BfFt6zN9CnPOF_isHi1lnBBV3N8RZUiD9kcoyvyl0Y9I3HQ_HPwV-_6YGxO6cnALq7rgAnnv4rvtceZm8RQZTd/s1600/28.08.2012+GRIMP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0StH0RzQ8B-6VbuKOdqb5LmknLe6bjLqsZQzpRQCooYSEQkrUk0U-N8BfFt6zN9CnPOF_isHi1lnBBV3N8RZUiD9kcoyvyl0Y9I3HQ_HPwV-_6YGxO6cnALq7rgAnnv4rvtceZm8RQZTd/s400/28.08.2012+GRIMP.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comme toute grande innovation,
celle du GRIMP est venue du terrain, de la volonté d'un ou deux hommes.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une histoire simple, une histoire
exemplaire, une histoire de la vraie vie...</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il était une fois, dans les
années 80 …</div>
<a name='more'></a><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans une petite ville de la
Lozère, deux hommes discutent au coin d'un bar. L'un, officier de
sapeur-pompier d'un grand centre de secours auvergnat, l'autre sapeur-pompier
volontaire du petit centre local.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le premier explique au second,
grand spéléologue explorateur et innovateur, les problèmes que ses
" gars " rencontrent sur intervention lors d'opérations de
sauvetage avec leurs gros cordages armés en chanvre de 20 mètres de long
(seulement), les nœuds de chaise, de batelier...</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Notre pompier volontaire spéléo
lui explique que lui descend des puits verticaux de plus de 100 mètres sans
problèmes.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
De cette discussion germa l'idée
d'utiliser les techniques des spéléos chez les pompiers.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L'esprit pragmatique de ces
pompiers transforma rapidement cette idée en réalité et les premiers pompiers
auvergnats se retrouvèrent à Florac, dans la grange de notre pompier spéléo,
pour la théorie et sur les multiples sites (sur comme sous terre) de cette
magnifique région. Les TNS (techniques nouvelles de sauvetage) étaient nées.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les TNS se sont calées sur les
autres formations spécialisées de l'époque en 3 niveaux : TNS1, 2 et 3.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après quelques années de bons et
loyaux services, elles furent rattrapées par la patrouille de la réglementation
et accouchèrent le 18 août 1999 d'un GNR (Guide National de Référence) relatif
au Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux ; les
GRIMP sont officiellement nés.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Morale de l'histoire : hier
comme aujourd'hui, les vraies innovations, les vraies évolutions viennent du
terrain. Ce n'est que par la volonté résolue et déterminée des sapeurs-pompiers
que notre profession, nos techniques, notre efficacité ont progressé et
progresseront encore avec toujours le seul et même objectif de tout
sapeur-pompier : être plus efficace pour mieux porter secours.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
PP</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-6510587287038612482012-08-27T07:00:00.000+02:002012-08-28T18:17:51.738+02:00[COMBIEN ÇA COÛTE ?]<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0pt 3.6pt 0.0001pt 0pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVh9H1TxvpEpdjdzD7KHbnZVAmJpza0hwFQelf08Ttxoql9BNpRsIgPeO3VICoy2JcQ4GxX9S6G0cRfnaGgJYVSEWl3pcc5DpvwvKlEqwso6NLFxGDerRzIHc758WKJCOSjMfQ9ubXacs/s1600/27.08.2012+Caserne_Tirelire.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVh9H1TxvpEpdjdzD7KHbnZVAmJpza0hwFQelf08Ttxoql9BNpRsIgPeO3VICoy2JcQ4GxX9S6G0cRfnaGgJYVSEWl3pcc5DpvwvKlEqwso6NLFxGDerRzIHc758WKJCOSjMfQ9ubXacs/s1600/27.08.2012+Caserne_Tirelire.jpg" /></a></div>
On les voit passer,
deux tons tonitruants, quelle que soit l'heure, de jour comme de nuit, pour se
porter au secours d'une victime, lutter contre le feux, protéger contre les
inondations, les catastrophes naturelles… Mais savez-vous combien vous payez pour
avoir cette assurance d'être secouru partout, 24h/24 et 7j/7 ?</div>
<a name='more'></a>Question triviale s'il en est. En termes de vie sauvées, de victimes
secourues, de biens préservés, d'aucuns peuvent dire que l'action des services
d'incendie et de secours n'a pas de prix. <br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
Et pourtant, chacun connaît la formule « la sécurité n’a pas de
prix, mais elle a un coût ». Oui, mais sérieusement, combien ca coûte, les
sapeurs-pompiers en France ? </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
D’après un sondage de 2011, nous estimons leurs services à 1085 € par
an et par habitant. Et bien, j’ai le
regret –ou plutôt le plaisir- de vous dire que nous avons tout faux ! </div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
Et oui, lorsqu’on se penche (un peu) sur les chiffres de la sécurité
civile<a href="file:///U:/Textes%20blog%20130%20ans/Ao%C3%BBt%202012/27.08.2012%20blog%20financement%20SDIS.docx#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: Calibri;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; line-height: 115%;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a>,
on s’aperçoit avec stupeur que nos sapeurs-pompiers -ceux-là même qui réalisent
une intervention toutes les 7,4 secondes (même pas le temps de lire ces
quelques lignes !), assurent nos secours au quotidien comme en cas de
crise et parfois même s’exportent jusqu’en Haiti ou au Japon pour renforcer les
équipes internationales apres une crise majeure- et bien, ces sapeurs-pompiers
ne nous coûtent que… 80 € par an et par habitant. Moins que ma redevance télé. Et si je
rapporte ce chiffre au mois, moins qu’un paquet de cigarettes. Ironique,
non ? Là, je suis estomaquée.
Sacré rapport qualité/ prix pour ce service public de proximité ! Surtout
quand on considère la variété de ses missions : secours à victimes, lutte
contre les incendies et les catastrophes naturelles et technologiques,
protections des biens, recherche et secours spécialisés en montagne, en milieux
périlleux (grottes, ravins…), dispositifs de prévention, leurs effectifs
–250 000- , leur disponibilité – 24h/24 et 7J/7 -, leur présence aux quatre coins de notre
territoire, avec leurs 7500 casernes, sans parler de leur compétences et
technicités reconnues. En gros, on pourrait presque dire que les
sapeurs-pompiers de France, c’est mini prix, mais ils font leur maximum….</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
Et puisque nous sommes dans les chiffres, j’ai découvert
encore trois données intéressantes : </div>
<div class="ListParagraph" style="margin-left: 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: 0pt; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt;">Le
coût d’une intervention en moyenne est de 981 €. De quoi faire réfléchir avant
d’appeler le 18 pour une simple fuite d’eau qui, à moins de faire rejouer le
Titanic dans notre propre maison, devrait plutôt être gerée par un plombier que
par les soldats du feu.... <o:p></o:p></span></div>
<div class="ListParagraph" style="margin-left: 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: 0pt; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt;">Les
services d’incendie et de secours sont financés à 57 % par les conseils
généraux et à 43 % par les communes. L’Etat, au titre de la gouvernance
partagée entre lui et les collectivités, a un budget "sécurité civile" qui, en 2010 s'élevait à 900 millions €, dont
seuls 418 millions étaient attribués au
ministère de l'Intérieur, le reste relevant de politiques publiques pilotées
par d’autres ministères (Industrie, Environnement, Industrie). En plus, sur ces 418 millions, l'essentiel
est consacré au financement des moyens aériens, des UIISC, de <st1:personname productid="la Brigade" w:st="on">la Brigade</st1:personname> de
sapeurs-pompiers de Paris, de la lutte NRBC et du réseau d'alerte des populations.
Au final, seuls 28 millions € de l'Etat vont au financement des Sdis au titre
d'un Fonds d'aide à l'investissement.<i> <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="ListParagraph" style="margin-left: 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: 0pt; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt;">Enfin,
l’évolution du budget des Sdis, s’est stabilisée à 0.2 % de croissance pour
2011. Quand on pense à leurs frais de fonctionnements incompressibles, la
nécessaire remise à niveau des centres de secours et des matériels après la
départementalisation à l’augmentation du nombre de leurs interventions, je me
dis qu’ils savent bien gérer leur budget.
Mais je ne peux m’empêcher de penser aussi : pour combien de
temps ? Non pas que je n’ai pas confiance envers leur qualité de
gestionnaire, mais cette maîtrise est aussi le résultat d’une politique stricte
de rationalisation et d’optimisation des couts, comme pour tout service public.
N’y a-t-il pas d’effet contre productif à un moment ? Ne faut-il pas
investir pour renouveler ces fameux camions rouges et les matériels des
sapeurs-pompiers ? Ceci dit, à la réflexion et a vu de la structure de
financement actuelle, au bout de la chaîne, ce serait à moi, contribuable
lambda de payer. Mais ne serais-je pas prête à payer un peu plus pour être
encore mieux secourue ? Après tout, je pensais bien que les
sapeurs-pompiers me coûtaient plus de 1000 € ! <o:p></o:p></span></div>
<div class="ListParagraph" style="margin-left: 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: 0pt; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; mso-bidi-font-family: Calibri;">-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt;">Et
puis surtout, s’il existait aussi d’autres solutions, d’autres moyens pour
contribuer au financement des Sdis ? On y a réfléchi à ça ? <o:p></o:p></span></div>
<div class="ListParagraph" style="margin-left: 36.0pt; tab-stops: 0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
MHC</div>
<div>
<!--[if !supportFootnotes]--><br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<br />
<div id="ftn1">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///U:/Textes%20blog%20130%20ans/Ao%C3%BBt%202012/27.08.2012%20blog%20financement%20SDIS.docx#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: FR;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></a>
Statistiques de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion
des crises, 2012.</div>
</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-54492909623787826972012-08-24T07:00:00.000+02:002012-08-24T07:00:07.065+02:00[QUI ÉTAIT SAINTE-BARBE ?]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMdu4U777YJpIZdYMmh9_4Bh031ZdWHD_-vPQ1AM-etXyNqSOS69fSivejcL2wim7W3FrDYMwRgZlYsKfQ7Gud71GHGZrNojmUnUkBRg3cBxEfGMYQvidQrD9eGLHQ24Ba8mIfspxHeSpA/s1600/24.08.2012+STBARBE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMdu4U777YJpIZdYMmh9_4Bh031ZdWHD_-vPQ1AM-etXyNqSOS69fSivejcL2wim7W3FrDYMwRgZlYsKfQ7Gud71GHGZrNojmUnUkBRg3cBxEfGMYQvidQrD9eGLHQ24Ba8mIfspxHeSpA/s1600/24.08.2012+STBARBE.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ah <st1:personname productid="la Sainte Barbe" w:st="on"><st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la Sainte</st1:personname> Barbe</st1:personname> ! Qui ne
connait pas <st1:personname productid="la Sainte Barbe" w:st="on"><st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la Sainte</st1:personname> Barbe</st1:personname>…pompiers
comme non initiés, tout le monde a déjà entendu parler de <st1:personname productid="la Sainte Barbe." w:st="on"><st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la Sainte</st1:personname> Barbe.</st1:personname> Le 4 décembre,
c’est la fête chez les pompiers. C’est un véritable temps fort de l’année, le
moment où l’on se retrouve, non pas pour décaler, mais simplement pour partager
un bon repas dans une ambiance de franche camaraderie. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pourtant, qui connait la légende
de cette sainte ? Voici la vie de Sainte Barbe.<br />
<a name='more'></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Originaire d’Orient au milieu du
IIIe siècle, Barbara est la fille unique de Dioscore. Elle est d’une grande
beauté, elle reçoit beaucoup de demandes en mariage de puissants seigneurs mais
elle refuse de se marier. Son père l’enferme alors dans une tour d’un grand
luxe, où elle vivra à l’écart des hommes. Pendant l’absence de son père,
convoqué par l’Empereur, le Christ se révèle à elle. Elle se convertit au
Christianisme. Sa conversion est matérialisée par la troisième fenêtre qu’elle
fait percer dans la tour, symbolisant <st1:personname productid="la Trinit←. La" w:st="on"><st1:personname productid="la Trinit←." w:st="on">la Trinité.</st1:personname>
La</st1:personname> colère de son père sera terrible. Il brandit son épée et
la poursuit dans la ville. Elle arrive à se cacher mais un berger la dénonce.
Il la saisit par les cheveux, la traîne jusqu’à la ville et l’enferme dans un
donjon. Le lendemain, il la conduit devant le juge Marcien. Elle refuse
d’abjurer la religion chrétienne. Le juge la condamne aux pires tortures sous
le regard de son père. On lui arrache les seins avec des peignes de fer, la
brûle avec des lames rougies puis elle est fouettée. Mais, par la grâce de
Dieu, elle ne ressent pas la douleur. Enfin, elle est promenée nue à travers le
pays, tirée par un cheval. Elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudité.
Elle refuse toujours d’abjurer alors son père la décapite. Aussitôt, il est
frappé par la foudre et réduit en poussière.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La richesse des légendes
entourant le martyre de Sainte Barbe a suscité diverses croyances et pratiques
: les mineurs d’abord mais aussi les artificiers, les salpêtriers, les
fondeurs, les couleuvriers, les arquebusiers et bien sûr les pompiers se sont
mis sous sa protection. Tous les métiers en rapport avec la foudre et le feu se
tournent vers celle-ci mais aussi les fourreurs, les pelletiers et les
chapeliers ! Et bien d’autres encore ayant un lien plus ou moins lointain
avec la légende de <st1:personname productid="la Sainte Patronne." w:st="on"><st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la Sainte</st1:personname> Patronne.</st1:personname>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Saint Barbe protège de la
« mâle-mort » c'est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers
sacrements, ce qui interdisait aux fidèles d’être enterrés en chrétiens au Moyen-âge.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ainsi, les patronages de Sainte
Barbe les plus connus furent ceux des mineurs, des canonniers et des pompiers.
Elle fut surnommée « <st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la
Sainte</st1:personname> du feu ».</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La fête de <st1:personname productid="la Sainte Barbe" w:st="on">la Sainte Barbe</st1:personname> chez les
pompiers se généralise sous <st1:personname productid="la Troisi│me R←publique" w:st="on"><st1:personname productid="la Troisi│me" w:st="on">la Troisième</st1:personname>
République</st1:personname> : cérémonie religieuse, banquet et bal étaient
de mise. La dimension festive se retrouve dans le faste des menus
gargantuesques. La fête peut être à l’initiative de la municipalité ou bien des
pompiers eux-mêmes.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Aujourd’hui, tous les corps ne fêtent
pas <st1:personname productid="la Sainte Barbe." w:st="on"><st1:personname productid="la Sainte" w:st="on">la Sainte</st1:personname> Barbe.</st1:personname> Certains ont
conservé seulement la dimension conviviale en organisant un repas entre les
membres du corps. Pourtant « faire Sainte Barbe » est souvent un
moment privilégié pour réaffirmer la cohésion du groupe, rendre hommage aux
disparus. Ensuite, c’est la famille sapeurs-pompiers qui se réunit et partage un
moment amical...qui peut conduire parfois jusqu’au petit matin ! Alors vive
Sainte Barbe !</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
ASB</div>
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-1422772176455680032012-08-23T07:00:00.000+02:002012-08-23T17:22:05.263+02:00[UN NOUVEL ATOUR DE L'ENGAGEMENT CITOYEN]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6XmY39fq33wi4oC9WyiXFFxt9fp3kcuQU2kufP8pG5H9_8hB7kDZTyRm6LPDOddyBxJ0Cfb9ZDl9ccbptsNf8WUKPYvmNs_iQW944aBVGOQg6FK9q3AMqfI0lh6d74PkUVLHRWEez9p_A/s1600/23.08.2012-OR.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6XmY39fq33wi4oC9WyiXFFxt9fp3kcuQU2kufP8pG5H9_8hB7kDZTyRm6LPDOddyBxJ0Cfb9ZDl9ccbptsNf8WUKPYvmNs_iQW944aBVGOQg6FK9q3AMqfI0lh6d74PkUVLHRWEez9p_A/s1600/23.08.2012-OR.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="La Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname> fait
paraître, en 1995, un livre blanc consacré au volontariat et à son avenir où
elle estime qu’avec une organisation
départementale (qui sera votée en 1996) et en conséquence la remise à niveau en
matériel des centres de secours et une organisation opérationnelle plus
performante, avec une formation technique des volontaires à l’équivalent des
professionnels (décrets de 1993 et de 2006), par un système d’indemnisation
plus équitable (décret du 22/11/96), les différences entre sapeurs-pompiers
professionnels et volontaires ont vocation à disparaître et qu’à terme, on ne
verra que des pompiers « à titre permanent » et des pompiers « à
temps partiel ».<br />
<a name='more'></a><br />
Par ailleurs, certains de nos
plus illustres experts, témoins attentifs de la société et de ses évolutions, issus,
pour la plupart des grands corps départementaux de la région parisienne,
considèrent que le volontariat, tel qu’on le définit en montrant des
sapeurs-pompiers d’astreinte, prêts à partir en équipes, pour sauver les
autres, attachés à des valeurs traditionnelles, participant à la vie de leur
amicale, distribuant les calendriers et fiers d’être membres de leur Fédération
disparaissent, même s’ils concèdent que la situation évolue beaucoup moins vite
dans certains départements ruraux.</div>
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La ligne fédérale de ces
dernières années, sans nier, ni exclure de son cadre de pensée ces évolutions,
s’est plutôt portée sur la promotion du concept de complémentarité entre
sapeurs-pompiers professionnels et sapeurs-pompiers volontaires, comme
originalité du modèle français des secours. Très schématiquement les sapeurs-pompiers
de France œuvrent sur la base d’un engagement citoyen, sur un territoire
commun, avec un même champ de compétences, les uns appuyant les fondamentaux du
secours, au-delà de leur formation de base sur une formation large, polyvalente
et sur l’expérience que confère la participation sur un grand nombre de
missions, les autres apportant en supplément à une formation technique de base
équivalente à celle des professionnels, la connaissance du terrain et toute la
pratique, l’expérience de leur profession exercée en dehors de leur activité de
sapeur-pompier.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La base fondamentale des sapeurs-pompiers français est l’engagement citoyen, issu des premiers temps de <st1:personname productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:personname> et renforcé
pendant deux siècles par les lois et décrets successifs qui le rappellent
chaque fois avec force et vigueur. La loi du 22 juillet 2011 en est le dernier
exemple. Cet engagement citoyen, on l’a raconté tout au long des pages de ce blog, a pris de nombreux atours, se modifiant,
se transformant, sans forcément d’ailleurs faire disparaître les formes plus
anciennes. C‘est dire son extraordinaire plasticité. C’est dire aussi comment
les sapeurs-pompiers, enfants de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la
Nation</st1:personname>, membres de la société civile responsable, participent
aux évolutions de leur temps ! C’est dire combien ils sont acteurs d’une Modernité
immanente !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Elles sont innombrables les formes
de l’engagement citoyen : l’engagement spontané des garde-pompe des villes
dans la garde nationale en 1789, les sapeurs-pompiers soldés des corps communaux
en 1822, ceux très bourgeois de la garde nationale louis-philipparde en 1831,
les premiers pompiers à temps complet en 1875, les sapeurs-pompiers à titre
permanent et ceux qui ne le sont pas à partir de 1918, les officiers de
sapeurs-pompiers payés (et élus) par les Unions départementales pour être les
premiers inspecteurs départementaux dès 1905 (et pour certains jusqu’en 1955),
les sapeurs-pompiers professionnels communaux en 1953, les sapeurs-pompiers
volontaires « permanents » intégrés comme professionnels en 1992 et
1993, les sapeurs-pompiers volontaires reconnus le 22/7/2011.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il y a les sapeurs-pompiers du
corps départemental, ceux des corps communaux (CPI), ceux en double, voire en
triple statut : professionnels – volontaires (14000) ; départementaux
– communaux (le pompier du corps communal qui monte des gardes au centre de
secours (corps départemental) voisin) ; départementaux-départementaux (à
cheval sur deux départements), les sapeurs-pompiers saisonniers partant en colonne préventive (pour les feux
de forêts) dans le Sud-Est ou faisant la saison hivernale en montagne ou
surveillants au bord de mer, de rivières ou de lacs ; les volontaires employés
comme contractuels etc.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Tous les départements ont un ou
plusieurs types de sapeurs-pompiers. Plusieurs types professionnels (quelles
différences dans les spécialités, le nombre d’interventions, l’occupation en
fonction des diverses affectations), plusieurs types volontaires (MM.
Dartiguenave et Chevrier du laboratoire du Mana Larès n’ont-ils point dénombré
quatre types dominants de sapeurs-pommiers volontaires (avec des sous-types)
dans l’étude qu’ils ont effectuées au moment de la commission ambition
volontariat en 2009 ?).<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le dénominateur commun de toutes
ces formes de l’engagement citoyen, c’est bien la volonté d’aider les autres,
de servir et de se donner. L’étincelle de la généreuse solidarité est toujours
présente à l’intérieur de toutes ces carapaces administratives, le feu ardent
de l’humanisme est la raison profonde, intime de cet engagement, fidèle aux
valeurs de <st1:personname productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:personname>
et de <st1:personname productid="la République." w:st="on">la République.</st1:personname>
<br />
<st1:personname productid="la République." w:st="on"><br /></st1:personname></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et puis l’évolution sociétale est
toujours en marche… Dans un contexte où les collectivités n’emploient
pratiquement plus de sapeurs-pompiers professionnels supplémentaires et parfois
ne remplacent même pas tous les départs à la retraite, où le volontariat ne
peut pas prendre sans risquer casser le ressort de l’engagement, supporter un
énième supplément d’interventions, se mettent en place petit à petit de
nouvelles formes de l’engagement citoyen. Ne voit-on pas dans de nombreux corps
de la région parisienne, du Sud-Est, dans des corps départementaux à forte
densité de volontariat (le nord-Est) des jeunes, quelquefois diplômés du
bac-pro sécurité civile, souvent anciens jeunes sapeurs-pompiers entrer comme
sapeurs-pompiers volontaires dans leur petit centre de secours, aller monter
des gardes dans le centre de secours principal voisin en attendant
(vainement !) pour la plupart d’être recrutés comme sapeurs-pompiers
professionnels ? N’y a-t-il pas de plus en plus d’agents de sécurité ou
d’employés « à poste » disposant de plages de repos leur permettant
de monter, comme volontaires, des gardes dans leur centre de secours ? Ils
sont disponibles, ils montent de très nombreuses gardes (souvent plus que des
professionnels), acceptent énormément d’heures d’astreinte, sont mobiles,
œuvrent dans plusieurs unités, sont mieux formés que quiconque sur les
fondamentaux grâce aux nombreuses heures de formation qu’ils suivent dans leur
garde ou astreintes, sont les plus expérimentés, notamment en secours à
personnes, parce qu’ils sont là, qu’ils partent les premiers en intervention
parce qu’ils n’ont pas de spécialités qui immobilisent dans des équipes dédiées
et qu’ils ont leur pratique professionnelle en supplément. Ce sont les
meilleurs !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Bien évidemment, ces pompiers
sont intéressés et font de leurs vacations un indispensable complément de
revenus (quand elles ne constituent pas leur gagne-pain élémentaire),
évidemment ils ont un comportement de plus en plus individuel, évidemment ils
ont une attitude de consommateurs vis-à-vis de leur amicale, de leur Union et
ignorent même qu’ils sont adhérents d’une Fédération !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il y a même pis pour certains
d’entre eux, les plus jeunes, ceux qui acceptent un système les exploitant dans
le seul espoir de devenir professionnels parce qu’on leur en a fait miroiter la
possibilité, totalement illusoire comme on le disait plus haut. Au mieux, ils
quittent les pompiers après une dizaine d’années d’engagement profondément
déçus, au pis ils sont aigris et prêts à tout, jusqu’à suivre les sirènes de
certains syndicats de sapeurs-pompiers professionnels et à être les bras armés
de certaines actions « musclées » sans s’apercevoir qu’ils œuvrent à
l’encontre même de leur existence !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais ils sont là, par
l’adaptation aux circonstances, comme l’ont été d’autres formes en leur
temps ! Ces lignes ne sont pas écrites pour justifier ce nouvel atour de
l’engagement citoyen, ni pour reconnaître que les prévisions de 1995 ou les
sonnettes d’alarme tirées par nos experts depuis une dizaine d’années, étaient
exactes. Elles sont un constat, réaliste et implacable. <br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<st1:personname productid="La Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname> est là pour
dire que toutes les formes prises par
l’engagement citoyen doivent être respectueuses de l’homme, à commencer par ses
serviteurs. Il n’y a pas lieu de condamner telle ou telle pratique pas plus
qu’il n’y a de raison de s’y résigner, du moins à ses excès. <st1:personname productid="La Fédération" w:st="on">La Fédération</st1:personname> propose déjà
des pistes, des propositions d’encadrement de cette nouvelle forme d’engagement
en estimant que toute règle doit être souple permettre toute subsidiarité pour être
adaptée à chaque situation, y compris à l’intérieur d’un même SDIS.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Elle est là aussi, pour rappeler
qu’il n’y aura pas de solution sans que les pompiers n’y participent, sans
qu’ils ne soient solidaires, sans que ne soit fort le creuset de leur solidarité que constitue
le réseau associatif de <st1:personname productid="La Fédération" w:st="on">la
Fédération</st1:personname> : amicale, union, entités nationales.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Plus les forces centripètes de l’évolution,
du changement, de l’adaptation iront vite et auront de puissance pour expulser
les hommes, plus les forces centrifuges des vertus de Fédérer seront
nécessaires et devront être fortes pour maintenir l’équilibre !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A tous de le comprendre :
les pompiers qui le vivent et doivent faire vivre leur amicale, leur
Union ; leurs chefs qui doivent faire ces efforts d’intelligence pour
faire progresser cette consubstantialité historique du modèle français des
secours entre le service opérationnel et
le réseau associatif ; les dirigeants de l’Ecole Nationale qui doivent le
transmettre aux stagiaires, comme l’essence même, de leur engagement ; les
élus gestionnaires qui doivent se déciller et tous voir, comme beaucoup d’entre
eux déjà, la chance inouïe que constitue la prise en mains de la responsabilité
des secours par les concitoyens eux-mêmes ; et les responsables de l’Etat,
y compris ceux de la haute administration qui manquent de pratique de terrain,
que le miracle du modèle français des secours repose sur cet équilibre !<br />
<b><br /></b>
<b>Alors tous anticipons !</b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-4011657891901659582012-08-22T07:00:00.000+02:002012-08-23T10:24:02.589+02:00[" VIOLEMMENT MODÉRÉS ! "]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitldd7uFa5BolwGbmLwzUx-yr5zdmsoAk3E-sDime6s5bytzPKm8BsvOsgT2NXlJmlvghay7SGmqA9w0FDZhiw7WqXYuDTF1ZRWGnZGqxaHN0N8LD7h2nhN5ffqQqswCgbdGDFJ0jMvwjB/s1600/22.08.2012_manif.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitldd7uFa5BolwGbmLwzUx-yr5zdmsoAk3E-sDime6s5bytzPKm8BsvOsgT2NXlJmlvghay7SGmqA9w0FDZhiw7WqXYuDTF1ZRWGnZGqxaHN0N8LD7h2nhN5ffqQqswCgbdGDFJ0jMvwjB/s1600/22.08.2012_manif.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le tam-tam de la mobilisation
résonne en ce mois de novembre 1990, entre les tribus des sapeurs-pompiers. Le
mécontentement est profond chez les sapeurs-pompiers volontaires en quête d’une reconnaissance élémentaire,
les sapeurs-pompiers professionnels à la recherche d’un semblant d’organisation
de leur profession et provoqués par des textes statutaires qui ne répondent en
rien à leurs attentes, chez les syndicats qui ne sont pas entendus par les
pouvoirs publics, en dépit de la volonté affichée par le gouvernement Rocard de
dialogue social, et à <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la
Fédération</st1:personname> confrontée à des pouvoirs publics qui l’ignorent
superbement ou ont au mieux une attitude de commisération et d’incompréhension
totale à son égard.</div>
<a name='more'></a><span style="text-align: justify;">Ainsi, lors du congrès de Lyon,
le 6 octobre 1990, face à un discours très ferme du président, le colonel
Bernard Janvier, ovationné par les pompiers, le ministre de l’intérieur M.
Marchand , désarçonné, semblant dépassé par les évènements, parlant devant
un auditoire d’hommes en tenue qui avaient ôté une épaulette en signe de
protestation, avaient conclu, dans un silence glacial par un </span><b style="text-align: justify;">« je vous dispense de
m’applaudir !</b><span style="text-align: justify;"> » qui en disait long sur sa volonté de ne pas
dialoguer.</span><br />
<span style="text-align: justify;"><br /></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Rien n’avait bougé après. Aussi <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> était prête
à franchir le pas et le président Janvier envisagea une manifestation de rue.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les manifestations de rue, la Fédération, elle connaît, bien sûr : des défilés du 14 juillet, des
cortèges qu’elle suit (<i>on a raconté sa participation au cortège funèbre de
Victor Hugo</i>), des défilés imposants qui ont jalonné son histoire, dans les
congrès et dans les fêtes fédérales, certains, imposant, comme celui qui réunit
7000 sapeurs-pompiers pour la fameuse fête des 100 000, des manifestations
patriotiques. Enfin, toute la pratique de représentation d’un corps constitué
dans notre République.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais des manifestations de rue à des fins
revendicatrices, jamais ! Ses présidents et ses conseils d’administrations
n’ont jamais voulu, ils ne l’ont même jamais envisagé, y compris aux pires
heures des provocations et des actes odieux auxquels elle fut confrontée de la
part des ambulanciers. Elle avait toujours tenu une attitude digne, légaliste,
respectueuse du pouvoir en place, et avait toujours préféré le travail
opiniâtre, persévérant de conviction, la pratique de l’art du compromis et la
recherche des voies du dialogue à l’établissement d’un rapport de forces dans
la rue.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pourtant les sapeurs-pompiers
professionnels, mobilisés par leurs syndicats qui étaient montés en puissance
après la loi sur la fonction publique territoriale de 1984 avaient souvent
recours à des mouvements sociaux de rue. Certains comme en 1981 à Brest et à
Lorient avaient même été houleux, voire entachés de quelques violences (qui
avaient d’ailleurs entrainé de lourdes sanctions disciplinaires et même la
dissolution du corps de Lorient). Les sapeurs-pompiers volontaires avaient pris
leur distance avec ces manifestations qu’ils réprouvaient, à l’égard de l’image
des sapeurs-pompiers, et parce que ce genre de mouvements de protestation, ne
faisaient vraiment pas partie de leur
conception de leur rôle et de la nature de leur engagement citoyen. <br />
Mais en ce mois de novembre 1990,
jamais situation n’avait apparu aussi bloquée et le pouvoir aussi
méprisant !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le colonel Bernard Janvier
n’était pas homme à ce style de protestation. Il était calme, rangé, n’avait
pas eu grande sympathie pour les mouvements des sapeurs-pompiers professionnels
dans les années 80, lors du conflit avec les « blancs « notamment,
mais c’était un homme de réflexion et de décision. Et il savait prendre ses
responsabilités. Il sut surmonter des différents qui l’avaient opposé à des
dirigeants syndicaux pour préparer avec eux une grande manifestation dont <st1:personname productid="la Fédération" w:st="on">la Fédération</st1:personname> prendrait la
tête. Elle fut préparée avec beaucoup de minutie, avec un service d’ordre conséquent pour prévenir tout
débordement. En dépit, de l’interdiction, il fut décidé que la manifestation se
tiendrait en tenue, mais pas en tenue de feu, avec le risque de se retrancher
derrière l’anonymat de la visière d’un casque intégral baissée pour se livrer à
des actes de vandalisme voire commettre des exactions. Non en tenue « Kermel » avec la casquette
rouge. La date hautement symbolique, en raison de la proximité de <st1:personname productid="la Sainte-barbe" w:st="on">la Sainte-barbe</st1:personname>, du 1<sup>er</sup>
décembre fut choisie. La semaine précédente, un galop d’essai avait même été
organisé avec succès, dans les villes sièges d’une zone de défense.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
De tous les coins de France les
pompiers vinrent, professionnels et volontaires. L’histoire retiendra le
chiffre de 50 000 hommes et femmes qui défilèrent dignement, sobrement de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> à <st1:personname productid="la Bastille. Et" w:st="on">la Bastille. Et</st1:personname> le
gouvernement dut composer… A peine arrivé à Bastille, grâce à un des tous
premiers téléphones portables, le président Janvier avait déjà contact avec ses
représentants. Les avancées furent très importantes : la protection
sociale nationale pour les sapeurs-pompiers volontaires, la création d’une sous-direction
des sapeurs-pompiers à l’intérieur de la direction de le Sécurité Civile, avec
des officiers de sapeurs-pompiers, des assouplissements sensibles à la rigueur des quotas
d’encadrement de la pyramide hiérarchique ouvrant de nombreux postes des
sous-officiers et d’officiers, etc.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais surtout, <st1:personname productid="la République" w:st="on">la Fédération</st1:personname> avait pu
prendre conscience, et les pouvoirs publics avec elle, d’un formidable pouvoir
de mobilisation et d’entente avec les syndicats !<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est ce ressort, mais en mode
mineur que le colonel Daniel Ory utilisa, à nouveau en 2002, lors du vote de la
loi "Démoprox". En effet, profitant d’un projet de loi réformant des
dispositions, notamment financières, concernant les collectivités
territoriales, un groupe de sénateurs actif avait fait voter au sénat de profondes modifications à la loi du 3 mai
1996, rompant avec ses équilibres et
plaçant les SDIS dans les services des Conseils Généraux (perte du statut
d’établissement public). C’était la fin du lien avec les communes, la menace d’atteintes rudes au maillage
territorial et ce qui apparut aux sapeurs-pompiers éminemment dangereux et un coup brutal porté à <st1:personname productid="la République" w:st="on">la Sécurité Civile</st1:personname> à qui
on retirait pratiquement les sapeurs-pompiers, son principal bras armé.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le lobbying fédéral, matérialisé
par la parution d’un Livre Blanc, s’exerça avec succès auprès des députés qui
examinait le texte en seconde lecture. Mais pour être sûr de rappeler aux
députés leur engagement, Daniel Ory positionna, le 5 février 2002, un piquet de 1500 sapeurs-pompiers, en tenue,
place du palais Bourbon pour qu’ils interpellent les députés avant leur entrée
en séance. Toutes les Unions départementales étaient représentées et purent
chacune exprimer leurs attentes à leurs députés.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A quelques mois des élections
générales de 2002 (présidentielle et législatives), le succès fut immense, car
nombre de dispositions votées par le Sénat furent abandonnées par l’Assemblée
et de surcroît le gouvernement et le président de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> s’engagèrent
à voter une loi de modernisation de la sécurité civile pour ériger en loi, le
concept de la compétence partagée (légitimité des sapeurs-pompiers à être les
sauveteurs de proximité et en même temps, sous l’égide de l’Etat, les
intervenants en cas de catastrophe majeure). Cette loi fut votée et promulguée
le 13 août 2004<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Néanmoins, les sapeurs-pompiers
de France et leur Fédération n’abusèrent pas de ce genre de manifestation.
Cette parcimonie n’en diminue pas, pour autant, la dissuasion qu’elle constitue
et dont les présidents fédéraux successifs
sauront se servir avec habileté.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La défiance d’une grande majorité
des sapeurs-pompiers vis-à-vis des mouvements de rue dont ils exècrent les
excès comme en novembre 2006, et en même temps la possibilité démontrée qu’ils peuvent dignement se mobiliser, quand
ils estiment que l’Intérêt Général est menacé est un signe de maturité, de sens
des responsabilités et de modération. Leur Fédération est à leur image.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
«<b>Violemment modérée</b> » pour plagier un mot célèbre d’Alexis de
Tocqueville</div>
<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-31264960966461838972012-08-21T07:00:00.000+02:002012-08-21T11:05:24.269+02:00[ HISTOIRE DES CMIC ]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmXQleticCT0N6G924heTNcpNxdUxItDtBWGJc7RhXj5la3jOdhnURIzPCPUcp5fk9M0VRfTsHE_d1vE5Fhg_-DRcgURBId26GPmRYVqy6Sv6NOtnWZdW1BOWe8HdZiUIdNU40xcJ9CyqL/s1600/21082012-CMIC.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmXQleticCT0N6G924heTNcpNxdUxItDtBWGJc7RhXj5la3jOdhnURIzPCPUcp5fk9M0VRfTsHE_d1vE5Fhg_-DRcgURBId26GPmRYVqy6Sv6NOtnWZdW1BOWe8HdZiUIdNU40xcJ9CyqL/s400/21082012-CMIC.jpg" width="400" /></a></div>
<b><br /></b>
<b>Les cellules mobiles d’interventions chimiques</b><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
La forte période de croissance et de développement économique et industriel des années 50 à 70 s’est accompagnée de plusieurs accidents industriels majeurs. Les catastrophes de Feysin (1966), Seveso (1976) ou de l’Amoco Cadiz (1978) ont marqué les consciences par leurs bilan humain et environnementaux. Elles ont également fait émerger la notion de risques majeurs et fait naître la réglementation sur les risques industriels. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a>Parallèlement, les pouvoirs publics engageaient une réflexion sur la mise en place de nouveaux dispositifs nationaux d’intervention capables d’apporter une réponse de sécurité civile adaptée.<br />
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, le premier dispositif d’intervention mis en place concernait le risque radiologique civil. Issu des réflexions et propositions faites par le groupe de travail, piloté par la Direction de la Sécurité Civile, dit « groupe de Metz », ce dispositif spécifique fut institué par la circulaire du 04 décembre 1980.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le 25 septembre 1984, le Préfet Henri ROUANET, Directeur de la sécurité civile, organisait et présidait une réunion de travail ayant pour objet de réfléchir à la mise en place d’un dispositif national d’intervention face aux risques chimiques.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette réflexion s’appuyait sur l’actualité du moment en matière d’accidents chimiques et s’inscrivait dans une démarche de sécurisation et de réponse opérationnelle préconisée, tant au niveau européen par la directive d’août 1982 dite « SEVESO », qu’au niveau national par la directive du Premier ministre précisant la politique générale à mettre en œuvre pour la protection des populations en temps de crise.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les objectifs du Préfet visaient à, refondre les plans ORSEC-TOX et ORSEC Hydrocarbures, dans un cadre interministériel et dans la continuité de l’évolution du plan ORSEC-RAD, à développer un système automatisé de transmission de l’alerte (STAR), à élaborer un fichier informatisé des produits toxiques dont 600 étaient déjà mise en place au centre opérationnel - CODISC. Parallèlement, une convention dite ASITEST permettant l’accès des « opérationnels de la sécurité civile » à une banque de données informatisées alimentée par les scientifiques de l’hôpital Fernand VIDAL devait également être signée.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sur le plan de la formation, des actions au profit des sapeurs-pompiers sur les matières dangereuses allaient être développées.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’ensemble de cette démarche était concertée au niveau interministériel et s’appuyait sur une collaboration entre l’Etat, les industriels concernés et les collectivités locales.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce dispositif devant permettre de disposer, sur l’ensemble du territoire national, d’outils rapides d’intervention, adaptés aux principales zones à risques, capables de détecter des produits dangereux, de les identifier et de prendre des mesures conservatoires. A l’instar du risque radiologique, cette mission serait confiée aux sapeurs-pompiers.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le même temps, à l’échelon national, une assistance technique aux intervenants, faisant appel aux spécialistes les mieux placés dans le domaine visé, devait être organisée.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fort de ces objectifs et en conclusion de cette réunion, le Préfet ROUANET décide la création de 2 groupes de travail. L’un, dit « groupe d’Angers » sous l’autorité du Col GAUTIER, DDSIS du Maine et Loire, chargé de proposer l’organisation du dispositif national, la doctrine d’emploi, les moyens nécessaires et les coûts estimatifs. Le second sous la responsabilité du pharmacien Canonne, chimiste principal du SGDN, chargé d’examiner l’articulation entre les moyens d’expertise, les moyens techniques et les unités territoriales.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, le 9 mai 1985, le Colonel SIBUE, Président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, remettait des propositions au Directeur de la Sécurité Civile.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le dispositif proposé reposait sur 3 niveaux territoriaux :</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Des cellules de reconnaissance, 5 à 10 par département en fonction des besoins opérationnels, de la cartographie des risques. Implantées au sein des centres de secours principaux, elles se voulaient légères, rapidement mobilisables et capable de répondre aux premiers impératifs dictés par l’urgence de la situation.</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Des cellules d’identification, implantées au chef-lieu de département et dotée de moyens plus complets et plus spécialisés capables d’affiner les résultats fournis par les premières observations de terrain et d’évaluer les conséquences prévisibles de l’évènement et de proposer toutes actions utiles au commandement et à la direction des secours.</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span> Au niveau des centres de coordination zonaux, des cellules spécialisées, équipées de spectromètre de masse embarquable, type MM1 de chez Bruker devaient être créé.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La dotation en matériel type par unité, avec étude technique et estimation financière, fixaient, à titre d’exemple 50 000 Francs pour une cellule de reconnaissance, 140 000 F pour une cellule Identification et 1 million de francs pour une cellule Spécialisée.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le groupe d’Angers proposait également un cursus de formation sur 3 niveaux, initiation, certificat, brevet.</div>
<div style="text-align: justify;">
A l’issue de la réunion de présentation, la commission fut chargée d’élaborer les documents pédagogiques de formation.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les propositions du groupe serviront de base à l’élaboration de la circulaire du 14 mai 1986 qui institue le dispositif réglementaire et crée officiellement les Cellules Mobiles d’Intervention Chimiques.</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Les missions générales des CMIC</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>L’organisation opérationnelle (le niveau Spécialisé est abandonné)</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>L’implantation de 15 unités (Paris, Marseille, Rhône, Gironde, Haute-Garonne, Isère, Nord, Seine-Maritime, Loire Atlantique, Maine et Loire, Bas Rhin, Moselle, Pas de Calais, Côte d’or, Seine et Marne)</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Les dispositions financières et le partenariat avec les collectivités locales,</div>
<div style="text-align: justify;">
-<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>Les modalités de l’aide technique nationale.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans un second temps, la circulaire NOR INT E 87-C, du 2 avril 1987 est venue préciser l’enseignement de l’intervention face au risque chimique.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1992, on dénombrait 56 CMIC soit 50% du territoire couvert.</div>
<div style="text-align: justify;">
L’enseignement du risque chimique au sein de la profession suivra les évolutions de la formation des sapeurs-pompiers et sera modernisée en 1994 et 1997.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De son côté, la Fédération créait la sous-commission des risques technologiques et naturels qui réalisera et publiera plusieurs ouvrage de formation à l’usage des sapeurs-pompiers, dont le légendaire CMICOSCOPE et les 2 versions du guide d’intervention face aux risques chimiques.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En mars 2006, le guide national de référence « risques chimiques et biologiques » modifie l’organisation de la spécialité en créant des équipes de reconnaissance et des équipes d’intervention, associant le risque biologique au risque chimique. Le GNR a également précisé, dans un seul et même document le cadre juridique et les modalités opérationnelles.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis leur création les unités risques chimiques des sapeurs-pompiers n’ont jamais cessé de s’adapter aux risques nouveaux.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, les attentats de Tokyo en 1995, le World Trade Center en 2001, puis des enveloppes au charbon, ont fait émerger la notion de menace NRBC à grande échelle.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fin 2001, une loi de finance modificative est venue renforcer la politique de l’Etat en matière de risque NRBC. Les premières chaînes de décontamination étaient mises à disposition en 2003.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 2008, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale proposait, d’augmenter les capacités de décontamination (UMD), de créer des moyens mobiles de détection et d’identification (VDIP), et de créer un centre commun d’entrainement civilo-miltaire de formation et d’entrainement NRBCE.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aujourd’hui après près de 30 ans d’existence, les CMIC rassemblent près de 20 000 sapeurs-pompiers formés sur l’ensemble du territoire, 80 chaines de décontamination, et plusieurs véhicules de détection dont la dotation est actuellement en cours. Suivant cette évolution, notre fédération prépare la publication de 3 nouveaux ouvrages consacrés aux risques NRBC dont un radoscope qui pourra être commandé pour notre prochain congrès.<br />
<br />
<div style="text-align: right;">
BF</div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-51269010035386180202012-08-20T07:00:00.000+02:002012-08-20T07:00:05.584+02:00[ LES SAPEURS-POMPIERS DANS LES AIRS ]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIGSobk6ef6ec-627H0cI_QmhOBt0-4sqAFZGj5x3O8s8hlInCminZAXUGVICJAq64hLo02XeCDEysjTZnbTtBJGEcTY1yZhHMfOPCxr9WoCrgOzKvZbuPE26_RSNYiq2mR0HklixLCDKQ/s1600/20.08.2012_airs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIGSobk6ef6ec-627H0cI_QmhOBt0-4sqAFZGj5x3O8s8hlInCminZAXUGVICJAq64hLo02XeCDEysjTZnbTtBJGEcTY1yZhHMfOPCxr9WoCrgOzKvZbuPE26_RSNYiq2mR0HklixLCDKQ/s1600/20.08.2012_airs.jpg" /></a></div>
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La technique des Airs est largement utilisée par les sapeurs-pompiers dans l’extinction des feux de forêt, non seulement par l’intermédiaire des bombardiers d’eau du groupement aérien de la Sécurité Civile, mais aussi, par la projection de commandos d’extinction en avant du feu. Ils sont également souvent utilisés aussi par le commandant des secours pour l’examen de la situation.</div>
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Hormis ce cas, les sapeurs-pompiers peuvent bénéficier dans les évacuations primaires des hélicoptères de la Sécurité Civile quand notamment l’état de la victime la rend intransportable par la route ou quand il s’agit de la transporter sur une structure hospitalière éloignée… quand il y a une base héliportée non loin du lieu de l’intervention.</div>
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Autant on admet facilement que le SAMU, la Gendarmerie, la Police interviennent avec des hélicoptères qui leur appartiennent, autant on pense que, grâce à un réseau dense de centres de secours, les sapeurs-pompiers n’ont besoin que de véhicules automobiles.</div>
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C’est oublier quatre arguments au moins qui doivent amener à réfléchir : </div>
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<li>Dans un certain nombre de régions en voie de désertification, les centres de secours peuvent être éloignés des lieux d’intervention. </li>
<li>En revanche, une faible distance kilométrique peut être une illusion dans certaines régions, comme la région parisienne, où la circulation routière allonge considérablement les délais d’interventions. </li>
<li>Certains secours spécialisés où les Sapeurs-Pompiers sont performants, ne peuvent être distribués qu’avec des hélicoptères (secours en montagne, par exemple) </li>
<li>Un certain nombre de ressources humaines rares (médecins ou infirmiers de sapeurs-pompiers, voire certaines équipes spécialisées) peuvent se trouver éloignées de lieux d’intervention et avoir besoin d’intervenir très rapidement pour le succès de la mission.</li>
</ul>
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La Fédération Nationale des Sapeurs-pompiers de France a déjà lancé une étude à ce sujet. Elle en a conclu :<br />
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<ul>
<li>que l’utilisation des moyens aériens était indispensable pour l’intervention des sapeurs-pompiers ; </li>
<li>qu’il y a urgence d’y pourvoir. Ainsi, tant que les sapeurs-pompiers ne pourront, par exemple, bénéficier de moyens aériens à l’instar de ceux de la gendarmerie ou de la police, ils ne cesseront de perdre du terrain dans certains territoires de montagne. C’est inquiétant, car le secours n’est pas le métier des gendarmes, ni des policiers et on comprendrait mal pourquoi, ils devraient intervenir, d’une manière exclusive, au-delà d’une certaine altitude (comme certains le demandent). Ce serait revenir à dire que leur métier les rendrait compétents sur tous types de secours et que les sapeurs-pompiers n’auraient aucune valeur ajoutée dans des domaines qu’ils pratiquent quotidiennement de par leur métier (les volontaires), leur connaissance du terrain etc. Et si leurs hauts responsables peuvent nourrir de telles prétentions c’est que tout simplement ils bénéficient d’hélicoptères que ne possèdent pas les Sapeurs-Pompiers. Il en est de même pour le secours à personnes où des équipes médicales de notre SSSM, pourtant très performantes sur le terrain, devraient laisser leur place à la médecine hospitalière à la mobilisation incomparablement plus coûteuse et moins adaptée au terrain, parce qu’elle bénéficierait d’hélicoptères ;</li>
<li>que l’avenir des secours passait par l’utilisation de moyens aériens et que ce serait la fin du modèle français des secours, tel qu’il existe, si jamais les sapeurs-pompiers ne pouvaient en bénéficier.</li>
</ul>
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Alors ? <br />
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<ul>
<li>Oui, il est nécessaire que le ministère de l’Intérieur pèse pour que la mutualisation des moyens aériens qu’il a décidé, entre services, soit effective, appliquée par les préfets .</li>
<li>Oui, il faut que la distribution des hélicoptères de la Sécurité Civile sur le territoire soit revue en fonction des opportunités opérationnelles pour être positionnés aux endroits où ils seront le plus sollicités, et repensée aussi, en fonction de la mutualisation inter-services des moyens .</li>
<li>Oui, il faudra bien, qu’un certain nombre de SDIS soit équipé d’un hélicoptère, acquis et entretenu avec le concours de l’Etat (le Fonds d’aide à l’Investissement ?)</li>
</ul>
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C’est indéniablement une grande cause pour les sapeurs-pompiers de France ! Elle fait partie de la Modernité, fidèle à leur idéal républicain, avec laquelle ils conçoivent les secours ! Leur Fédération est à la tâche pour convaincre, peser, agir et obtenir que le vecteur aérien rentre dans les canons d’intervention des Sapeurs-Pompiers !Pour que les secours soient toujours , dans l’intérêt général, plus performants , plus proches de la victime . Ils n’ont qu’une quête ces hommes et ces femmes : l’humanisme et prêts en cela de toujours se remettre en cause ! </div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4851419794462257598.post-75021916997659542682012-08-17T07:00:00.000+02:002012-08-20T09:15:09.119+02:00[ ETHIQUE ET VALEURS DES SAPEURS-POMPIERS]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXC0oxcwyywjg9-Am2O6S4ynigUL5WUUlkzcpQU_W4owuvna-U-p5-P5VADgT9Bj9mZHrsYf0tvSro4zmoN70bIJy-8c4IG884dCGsNAzyX4qF451x_ig3-9VYFJCeUIBMk0jltxnCH_n0/s1600/LogoFNSPF2007.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXC0oxcwyywjg9-Am2O6S4ynigUL5WUUlkzcpQU_W4owuvna-U-p5-P5VADgT9Bj9mZHrsYf0tvSro4zmoN70bIJy-8c4IG884dCGsNAzyX4qF451x_ig3-9VYFJCeUIBMk0jltxnCH_n0/s320/LogoFNSPF2007.jpg" width="320" /></a></div>
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Tout au long des pages de ce blog, on a raconté les origines de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, sa fondation, ses buts notamment de porter la voix des sapeurs-pompiers de France, de construire entre eux un faisceau fraternel. On a raconté, aussi, comment poussée par une association concurrente, l’Union Nationale, la jeune Fédération, après l’avoir intégrée s’était mise à fédérer les sapeurs-pompiers de tout grade et de toute union départementale et comment cet effort de fédérer était toujours d’actualité pour regrouper la totalité des sapeurs-pompiers de France, comment elle était parvenue à compter l’adhésion de 85% des pompiers actifs, la totalité des jeunes sapeurs-pompiers et une grande majorité des vétérans.</div>
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On a raconté également que 100% des sapeurs-pompiers de France étaient bénéficiaires de la Fédération et de son réseau national et local associatif (Œuvre des pupilles, fonds de solidarité, assurances complémentaires contractées par les Unions Départementales) et que tous reconnaissaient, parfois avec colère car ils ne le voulaient pas, qu’elle parlait au nom de tous les pompiers. On a raconté, enfin, que dès le début de son existence la Fédération avait bénéficié de la considération des plus hautes autorités de l’Etat, la reconnaissant comme l’instance nationale représentative des sapeurs-pompiers et capable de parler et de s’engager en leur nom.</div>
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Plusieurs actes forts écrits illustrent, entre autres, cette assertion :</div>
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<li>La reconnaissance d’utilité publique accordée en 1928, par le Conseil d’Etat, à l’Œuvre des Pupilles, pour s’occuper au nom de la Nation des enfants de ceux qui étaient morts au feu ;</li>
<li>La citation à l’ordre de la Nation de la Fédération, en 1947, pour les faits héroïques et de résistance, pratiqués pendant la seconde guerre mondiale par les sapeurs-pompiers de France ;</li>
<li>Le décret de 1981 qui confie à la Fédération Nationale la tutelle et la formation des Jeunes Sapeurs-Pompiers ;</li>
<li>La reconnaissance de la Fédération par la loi du 22 juillet 2011 pour représenter les sapeurs-pompiers de France et en cette qualité de représentation de leur ensemble, l’habilitation à œuvrer, par exemple, à l’élaboration de la charte des sapeurs-pompiers volontaires.</li>
</ul>
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Cette dernière reconnaissance législative est lourde de sens car elle donne droit à la prétention légitime de la Fédération, au regard de son histoire, de l’objet de ses statuts, de la reconnaissance de ses pairs et de la reconnaissance de l’Etat et des instances nationales des élus, à être le gardien tutélaire de l’éthique des sapeurs-pompiers de France. </div>
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Déjà la Fédération, par le contrat national juridique, soutient les sapeurs-pommiers de France dans les grands procès où ils sont mis en cause (Furiani, le Tunnel du Mont Blanc, Huez, Arles etc.), déjà une juridiction correctionnelle a reconnu son droit à se porter partie civile au nom de l’honneur des sapeurs-pompiers, déjà la Fédération est portée en tant que telle, dans nombre de textes règlementaires, pour représenter tous les sapeurs-pompiers (Conseil d’Administration de la Prestation de Fidélisation et de reconnaissance, Conseil national de la sécurité civile, Conseil national des Sapeurs-Pompiers Volontaires etc.) ses unions départementales pour représenter les sapeurs-pompiers du département (conseil d’administration du SDIS), déjà elle est détentrice légale de l’identité des sapeurs-pompiers de France, des marques commerciales qui y sont attachées et de tous ses dérivés et protège par tous moyens légaux l’utilisation de ces marques, déjà la Fédération veille sur la toile, dans les médias au bon renom des sapeurs-pompiers de France et au respect des valeurs, de la Nation et de La République qui y sont attachées, notamment celles de respect de l’Homme, de modernité et d’humanisme, et n’hésite pas à ester en justice contre ceux qui y porteraient atteinte, le cas échéant ; mais disons-le, jusqu’à la loi du 21 juillet 2011, ce rôle s’apparentait plutôt à un rite incantatoire, relevant de l’auto- revendication non remise en cause parce qu’elle faisait partie des us qui ont force de loi.</div>
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Indubitablement, un nouveau pallier est franchi. Il est important, parce qu’au-delà de la justice de notre pays, au-delà des instances disciplinaires qui ne convient nullement de remplacer, seule une instance constituée de sapeurs-pompiers, parlant en leur nom, reconnue comme telle peut donner son jugement, non pas sur des fautes constituées mais sur ce bien immatériel, sans prix qui est l’honneur des sapeurs-pompiers de France, de ces hommes et de ces femmes qui s’engagent et donnent le meilleur et l’essentiel d’eux-mêmes pour les autres, sur ces fautes terribles impardonnables car elles sont perpétrées contre l’Esprit qui est l’âme commune de tous ceux qui vont ensemble au secours des autres. Et cela si ça n’a pas de prix, ça a une valeur inestimable !</div>
Unknownnoreply@blogger.com0